César 2023 : "La Nuit du 12", l'enquête de deux policiers de la PJ de Grenoble, rafle 6 César dont celui du meilleur film

"La Nuit du 12" a remporté 6 César ce vendredi 24 février dont ceux du meilleur film et de la meilleure réalisation. Le film de Dominik Moll, tourné en grande partie à Grenoble et à Saint-Jean-de-Maurienne, raconte l'investigation de deux policiers de la police judiciaire.

Le duel face à L'Innocent de Louis Garrel s'annonçait haletant. Mais c'est La Nuit du 12 qui est sorti grand vainqueur de la 48e cérémonie des César. Avec 10 nominations, le film de Dominik Moll s'est emparé de 6 récompenses ce vendredi 24 février. Un succès pour ce thriller retraçant l'enquête de deux policiers de la PJ de Grenoble.

César du meilleur film et de la meilleure réalisation

Tourné en grande partie dans les Alpes, le film raconte l'enquête de deux policiers grenoblois sur un féminicide, le meurtre d'une jeune fille. Une histoire inspirée de faits réels qui a reçu la plus prestigieuse des récompenses : le César du meilleur film. Il succède aux Illusions perdues de Xavier Giannoli.

Pour adapter le livre de Pauline Guéa, 18.3 - une année à la PJ, Dominik Moll s'est immergé une semaine au sein des bureaux de la police judiciaire de Grenoble. Un stage "très important pour la justesse du film" en s'imprégnant de la réalité du travail quotidien des enquêteurs. Certains membres du personnel de la police avaient même participé au tournage en tant que figurants. 

Le film sorti en salle le 13 juillet 2022 a également reçu le César de la meilleure réalisation, du meilleur son et de la meilleure adaptation. Pour parfaire le palmarès, Bouli Lanners et Bastien Bouillon ont respectivement décroché les César du meilleur acteur dans un second rôle et du meilleur espoir masculin.

Ce décor me semblait parfait pour cette histoire !

Dominik Moll, réalisateur de "La Nuit du 12"

Pour réaliser ce long-métrage, Dominik Moll a choisi le décor des Alpes. De nombreuses scènes ont été tournées à Grenoble mais aussi au vélodrome d'Eybens ou encore à Saint-Jean-de-Maurienne. Un choix pleinement réfléchi par le réalisateur français :

"Je sentais que la présence des montagnes était en résonnance avec le sujet. La montagne peut être très belle. Mais dans la vallée, elle bouche l’horizon. Elle empêche de voir plus loin. Elle fait qu’on tourne en rond. C’est un peu la situation des enquêteurs. Ce décor me semblait parfait pour cette histoire !"

Le cinéaste signe avec ce thriller son deuxième César de la meilleure réalisation après celui décroché avec Harry, un ami qui vous veut du bien sorti en 2001.

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