Après la multiplication des cas de chevaux mutilés, les propriétaires d’équidés sont inquiets. En Auvergne, les gendarmes effectuent des patrouilles, de jour comme de nuit. Une présence qui rassure ces éleveurs et propriétaires.
Depuis ces dernières semaines, les cas de chevaux mutilés se multiplient. Plus de 150 enquêtes ont été ouvertes en France à la suite de ces mutilations d’équidés. Ainsi, le 18 septembre, le cadavre d’un cheval mutilé dans son champ a été découvert par son propriétaire à Luneau dans l’Allier. Un cas suspect pour lequel une enquête a été ouverte pour actes de sévices et de cruauté sur un animal. Une autopsie doit être pratiquée cette semaine afin de déterminer les circonstances du décès et de dire s’il y a eu une intervention humaine.
Des patrouilles jour et nuit
En Auvergne, la gendarmerie indique : « C’est un sujet particulièrement sensible. Nos militaires effectuent des patrouilles de jour comme de nuit depuis 2 bonnes semaines. Ils sont là pour rassurer et pour prodiguer des conseils ». La gendarmerie précise : « Nous conseillons aux propriétaires de surveiller quotidiennement leurs chevaux. Nous leurs demandons de ne pas interpeller les auteurs mais d’appeler le 17. Ils peuvent composer ce numéro pour signaler tout comportement suspect, comme un stationnement de voiture ou la présence inhabituelle d’un individu. Nous leur conseillons aussi de rapprocher les animaux des habitations et d’installer si possible des systèmes de vidéo-surveillance ».Ainsi, dans l’Allier, le Cantal, la Haute-Loire et le Puy-de-Dôme, des militaires effectuent des patrouilles par 2 ou par 3. Dans le Cantal, les gendarmes de la compagnie de Mauriac multiplient les contacts avec les éleveurs, les propriétaires et les centres équestres pour les sensibiliser au sujet des actes de mutilation de chevaux. Le capitaine Jérôme Evenas, commandant de la compagnie de gendarmerie de Mauriac, souligne : « Je dispose d’une patrouille par comité de brigade. Il y en a 4 : Ydes, Riom-es-Montagnes, Mauriac, Salers. Les patrouilles vont au contact des propriétaires afin de les mettre en garde. Elles leur distribuent des fiches de consignes afin de leur donner des conseils. Les exploitants apprécient, ils se sentent soutenus ». Samedi 5 septembre, une jument avait été retrouvée morte et mutilée dans un pré à Riom-ès-Montagnes.Les exploitants apprécient, ils se sentent soutenus