Ce vendredi 5 février marque l'ouverture du 38ème festival du court-métrage de Clermont-Ferrand. Les organisateurs ont dévoilé les grandes tendances des 166 films sélectionnés en 2016. Beaucoup sont le reflet d'une actualité en crise en France comme à l'étranger.
Il y a parfois des rendez-vous dont on aime la régularité et que l'on attend, avec impatience. Dans l'industrie du cinéma, la seule façon d'exister pour le court-métrage ce sont les gros festivals. Et chaque année, Clermont-Ferrand offre aux festivaliers une fenêtre sur le monde d'aujourd'hui.
"On s'est rendu compte, après avoir fini la sélection, qu'il y avait une thématique qui ressortait particulièrement à savoir celle de l'adolescence et de la pré-adolescence, avec une vision plus globale de la cellule familiale souvent en crise" explique Sarah Momesso, en charge de la coordination de la compétition nationale.
La sélection internationale prend des histoires aux quatre coins du monde. En 2016, c'est souvent aussi des événements de crise. Plus vite produit et réalisé qu'un long métrage, le court permet aux réalisateurs d'être réactifs par rapport à l'actualité.
"Généralement, les films qui nous parviennent, arrivent 18 mois après l'événement. Donc je pense que l'année prochaine, on aura des films en rapport avec les récents événements de Paris. Mais là, on a donc des films qui parlent de la Syrie, de l'immigration de l'Afrique vers l'Europe" indique Tim Redford, en charge de la coordination de la compétition internationale.
Au total, 166 oeuvres seront présentées au public : 79 films sont en concurrence dans la compétition Internationale, 57 dans la compétition nationale et 30 dans la compétition Labo. Le festival du court-métrage de Clermont-Ferrand dure jusqu'au 13 février.