Comment l'université fait face à l'échec en licence, à Grenoble

Aujourd'hui, seul un étudiant sur deux décroche sa première année de licence du premier coup. Face à cet échec presque annoncé, les facultés mettent en place des dispositifs. C'est le cas de l'université Joseph Fourier à Grenoble avec le DUAL, un diplôme de remise à niveau.  

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La première année de fac, c'est un test pour tous les étudiants. Mal orientés, pas faits pour l'université, manque de maturité, relâchement après le lycée... les raisons d'échec sont nombreuses. Il n'empêche, l'entrée ratée dans l'enseignement supérieur entraîne un retard dans le cursus et une perte de confiance de l'étudiant . Trois ans plus tard, un peu plus d'un étudiant sur quatre obtient son diplôme. 

Cette semaine c'est la rentrée universitaire, un moment important pour les jeunes bacheliers qui découvrent la fac. A l'université Joseph Fourier, parmi eux certains entament une année de remise à niveau avant d'intégrer la première année de licence. 

Il s'agit d'un nouveau dispositif créé par l'université, sur ses fonds propres. Ca s'appelle le DUAL, une année où les connaissances requises sont remises à plat. Un programme de repérage des étudiants en difficulté, qui aboutit à un diplôme universitaire d'accès à la licence. Il faut dire qu'un quart des étudiants ne terminent leur première année à l'université des sciences. 

Ce programme devrait permettre à une cinquantaine de jeunes de ne pas connaître le goût amer de l'échec.










Les petites universités comme Chambéry contrent mieux l'échec
D'après un classement publié par le ministère de l'Enseignement Supérieur, les petites universités auraient des taux de réussite en licence plus importants que les grandes. Les facultés de petite taille auraient plus de souplesse pour développer des dispositifs destinés à contrer l'échec en licence.  

En haut du classement, Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, Angers, Clermont-Ferrand et La Rochelle. L'université de Chambéry se hisse à la septième place. 
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