L'homme de 35 ans aurait eu des gestes déplacés sur une jeune fille de 18 ans, dans un TER entre Saint-André-le-Gaz et Grenoble. Une information France Bleu Isère.
L'agent SNCF, âgé de 35 ans, passera le 4 mars devant le tribunal correctionnel de Bourgoin-Jallieu pour "agression sexuelle par personne abusant de l'autorité que lui confèrent ses fonctions". Un délit passible d'une peine sept ans de prison.
Le mardi 3 février au matin, une jeune fille de 18 ans attendait son train, sur le quai de la gare de Saint-André-le-gaz. Elle aurait été abordée à ce moment-là par un contrôleur, avec qui elle a échangé quelques mots. A l'arrivée du TER, les deux montent dans la même rame, destination Grenoble.
Après avoir effectué les opérations de contrôle, l'homme serait venu s'asseoir à côté de la jeune fille. Il aurait commencé à lui poser des questions sur sa vie, ses loisirs, ses relations amoureuses. Il veut savoir si elle a un petit copain.
Il aurait ensuite commencé à la toucher: le mollet d'abord, puis la cuisse, avant de lui prendre la main. Aux yeux de la justice, il pourrait bien s'agir d'une agression sexuelle avec abus d'autorité puisque l'agent était en uniforme, dans l'exercice de ses fonctions.
Pas de témoins
Difficile d'en savoir plus. "La bande vidéo ne montre rien de précis (...) et la nature des gestes est telle qu'ils ne sont pas aisés à détecter - ni par les témoins, ni par les caméras de vidéo-surveillance", a expliqué le procureur de la République de Bourgoin-Jallieu.D'autant plus qu'il faut retrouver les passagers qui voyageaient dans la même rame ce jour-là, afin de les interroger. Au cours de l'enquête, la hiérarchie du mis en cause a été entendue.
L'agent est sorti de sa garde à vue et a reçu une convocation pour se présenter devant le tribunal correctionnel de Bourgoin-Jallieu, dans trois semaines. Contactée par France 3 Alpes, la SNCF n'a pas souhaité communiquer, de façon à ne "pas interférer dans l'enquête".