Elle est le 1er employeur du monde sportif. Depuis la fermeture de ses structures (poney-clubs, centres de tourisme...) mi-mars, la filière équestre subit de plein fouet la crise sanitaire. La Fédération française et les comités régionaux demandent le soutien de l'État et des collectivités locales.
Le ton est grave. Dans une lettre adressée mardi 14 avril 2020 aux élus de la Région et au gouvernement, le Comité d'équitation Auvergne Rhône-Alpes demande d'urgence un plan de soutien à la filière très affectée par la crise sanitaire que nous traversons.
Depuis le dimanche 15 mars, celle-ci a en effet obligé l'ensemble des structures (poney-clubs, écuries de propriétaires, centres de tourisme etc.) à fermer leurs établissements.
Ces professionnels "rencontrent actuellement de grosses difficultés économiques et sociales" écrit le Président du comité régional d'équitation Yves Tourvieille, très alarmiste. "Ils n'ont plus d'activité donc plus recettes mais doivent assurer l'entretien de la cavalerie et payer du personnel".
Le premier employeur du monde sportif
Pour le Comité régional d'équitation, l'État et les collectivités locales doivent en urgence venir en aide à cette filière, premier employeur du monde sportif.
Une demande appuyée par la Fédération française d'Équitation qui estime que "les mesures annoncées par le gouvernement (activité partielle, report de charges, fond de solidarité) s'appliquent difficilement au secteur".
"Si les établissements ont bien du mal à absorber les charges en mars, elles ne le pourront plus en avril" prévient la FFE.
Pour le retour à une TVA à 5,5%
La filière réclame donc le retour à une TVA à 5,5% (comme appliquée jusqu'en 2013), un fond équitation ainsi que la mise en place localement de groupes de travail pour réfléchir à des solutions.
Une pétition relayée par les comités équestres départementaux circule depuis quelques jours pour appuyer ces demandes.