Le conseil scientifique a remis au gouvernement ses recommandations pour la levée du confinement imposé par le coronavirus dès le 11 mai prochain. S’agissant des transports il propose une série de précautions, comment les appliquer en Auvergne ?
Pour élaborer le plan de sortie du confinement imposé par la crise du coronavirus Covid 19, le gouvernement français va s’appuyer sur les recommandations que son conseil scientifique lui a livrées le 25 avril. Certains chapitres concernent les transports en commun :
- les transports d’une région à l’autre seraient autorisés dans le respect des gestes barrières,
- les transports urbains et péri-urbains devraient reprendre avec des cadences habituelles mais un étalement des horaires des salariés et le maintien du télétravail pour éviter une saturation,
- les transports internationaux seraient déconseillés,
- les transports scolaires seraient accompagnés par une multiplication de l’offre pour que les élèves soient moins serrés.
Quelles mesures pour les déplacements en train ?
Globalement il parait logique de privilégier les déplacements de la vie quotidienne, les grandes distances n’en font pas partie. Mais à l’association on se demande comment cela va pouvoir se traduire sur l’ex-Auvergne car sur le réseau ferré à l’arrêt il va falloir remettre les trains en circulation, inspecter les passages à niveau… c’est essentiel pour la sécurité et on espère qu’on ne sera pas les derniers de la région même si la Métropole de Lyon est prioritaire.Il va falloir cibler les voies qui sont le plus utilisées pour les trajets domicile-travail, on pense à l’axe nord-sud qu’il faut rétablir de Moulins (Allier) à Brioude (Haute-Loire) et non plus s’arrêter à Vic-le Comte dans le Puy-de-Dôme ; il y a aussi la ligne Clermont-Ferrand-Thiers. Après viendra la 2ème phase, la totalité du réseau, en attendant il faut des bus par exemple sur la liaison Clermont-Nîmes et faire attention à l’enclavement des territoires. Les transporteurs ont des capacités et pourront réinjecter des bus de substitution sur le réseau TER, d’autant qu’ils n’ont pas en ce moment les déplacements touristiques. Cela ne devrait pas être une question de coût puisqu’en théorie un kilomètre en train c’est 20 euros, contre 3 environ en car.