L'homme politique l'a annoncé dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux ce jeudi. Michel Barnier, ancien président du conseil départemental de la Savoie, est atteint du coronavirus.
Négociateur en chef de l'Union européenne pour le Brexit, Michel Barnier, 69 ans, a annoncé avoir été "testé positif" au coronavirus Covid-19 ce jeudi 19 mars. Dans une vidéo postée sur Twitter, l'homme politique s'est voulu rassurant sur son état de santé : "Je me trouve aussi bien que possible, confiné strictement à mon domicile."
Le natif de La Tronche (Isère), ancien président du conseil départemental de la Savoie, apparaît en forme, en pull bordeaux, devant une grande bibliothèque en bois. "Je vais bien, le moral est bon", ajoute-t-il dans un message accompagnant cet enregistrement. Il fait part dans sa vidéo de sa "solidarité" envers "toutes les familles qui sont très nombreuses touchées par cette maladie" et de son "respect à l'égard de tous les personnels soignants, qui font un travail formidable".
Je tiens à vous informer que j'ai été testé positif #COVID19. Je vais bien, le moral est bon. Je suis naturellement toutes les instructions, tout comme mon équipe.
— Michel Barnier (@MichelBarnier) March 19, 2020
Mon message à tous ceux qui sont touchés ou actuellement isolés: nous nous en sortirons ensemble !. #chacunpourtous pic.twitter.com/NxMCjfseSb
"Chaque citoyen, chacun d'entre nous à un rôle à jouer pour tous, pour gagner cette bataille collective, cette guerre contre le virus", a-t-il dit, appelant à plus de "solidarité", d'"unité" et de "bienveillance".
"Sortir de cette crise plus forts qu'avant"
"Avec tout cela je pense que l'on pourra sortir de cette crise plus forts qu'avant", conclut-il. Le prochain cycle de négociations entre Bruxelles et Londres sur la relation post-Brexit devait se tenir en face à face à partir de mercredi dans la capitale britannique.
Mais il avait été annulé la semaine passée en raison de la pandémie de coronavirus. Le Royaume-Uni, qui a quitté l'Union le 31 janvier, espère conclure un accord avec l'UE d'ici le 31 décembre, lorsque la transition post-Brexit prendra fin et que les règles commerciales européennes ne seront plus appliquées par Londres.
Les Britanniques ont jusqu'à présent toujours refusé d'envisager une prolongation de cette période de transition. Ils ont fait de juin une date-butoir pour faire le point des négociations et sur les chances d'un accord.
L'UE a rendu public cette semaine un texte de 441 pages de ce qu'elle imagine pouvoir être le nouvel accord commercial avec le Royaume-Uni. Londres compte lui aussi présenter son propre texte, qui devrait être moins ambitieux que ce qu'espèrent les Européens.
Lors du premier round de négociation début mars, le Royaume-Uni et l'UE avaient reconnu d'importantes divergences, en particulier sur la pêche, les conditions de concurrence et la place de la Cour de justice européenne.