"Le virus circule moins vite depuis la mise en place du couvre-feu et du confinement mais la charge sanitaire reste élevée dans nos hôpitaux", a déclaré ce jeudi 19 novembre Olivier Véran. Auvergne-Rhône Alpes reste particulièrement exposée, et les transferts de malades vont se poursuivre.
A ce jour, 32 345 patients Covid sont hospitalisés, dont 4 650 en réanimation. Le bilan total de l'épidémie en France est désormais de 47 127 morts. Voilà pour les derniers chiffres qui n'annoncent pas vraiment la fin de la seconde vague à l'échelle nationale.
"Le virus circule moins vite depuis la mise en place du couvre-feu et du confinement mais la charge sanitaire reste élevée dans nos hôpitaux, elle a commencé à se réduire progressivement mais cela va prendre du temps." Le ministre a appelé les Français à rester "vigilants", et ne pas relâcher les efforts.
Un taux d'incidence deux fois supérieur à la moyenne nationale
En France, "Le R effectif, c'est-dire-le taux d'incidence, est depuis quelques jours en dessous de 1, ce qui traduit un ralentissement de la circulation du virus", mais Jérôme Salomon, le Directeur Général de la Santé a insisté sur la situation difficile en Auvergne-Rhône-Alpes (comme en Bourgogne-Franche-Comté).
A ce jour, 829 personnes sont hospitalisées en réanimation dans la région "où le taux d'incidence est deux fois supérieur à la moyenne nationale, lequel reste très en dessus du cap fixé".
Autant dire que l'heure n'est pas au déconfinement, ni à la fin de la seconde vague. Certes, les indicateurs épidémiologiques s'améliorent mais "la pression sanitaire est toujours trop forte", particulièrement en Auverge-Rhône-Alpes.
Lors de cette deuxième vague, il y a plus de personnes hospitalisées que lors de la première. Le nombre de patients admis en réanimation reste important au quotidien, "comme si un patient était admis toutes les 4 minutes" en France, a précisé le ministre qui a prévenu "qu'il faudrait encore du temps pour que la situation s'améliore vraiment".
La Région-Rhône-Alpes reste sous tension dans les services de réanimation. L'ARS avait indiqué qu'il faudrait pour éviter la saturation des hôpitaux, procéder au transfert de près de 200 patients vers d'autres régions. Une centaine pour l'instant ont été évacués par avion médicalisé "et ces opérations vont se poursuivre" a indiqué le ministre de la santé.