.Suite au renoncement du Conseil fédéral à autoriser de nouveaux assouplissements, les examens de printemps auront lieu " en ligne, à domicile".Ceux qui le souhaitent pourront le faire dans les bâtiments universitaires à condition de s'inscrire.
Après le renoncement du Conseil fédéral à autoriser de nouveaux assouplissements, L’Université de Genève a fait le choix de renoncer au présentiel pour les examens de printemps.
Dans un message envoyé ce lundi 22 mars aux étudiants et à ses collaborateurs, l’Université de Genève (UNIGE) informe qu’elle renonce à organiser des examens en présentiel à l’issue de ce semestre. "La session de mai-juin 2021 se déroulera principalement en ligne, à domicile".
#COVID19 Suite au renoncement du Conseil fédéral à autoriser de nouveaux assouplissements, l’UNIGE maintient l’enseignement #àdistance jusqu’à la fin du semestre de printemps 2021 et organisera la session d’examens de mai-juin 2021 principalement en ligne. pic.twitter.com/NCDiUCdYQP
— Université de Genève (@UNIGEnews) March 22, 2021
Des dérogations possibles
Dans son message, le recteur Yves Flückiger souligne qu’"en annonçant dès maintenant sa décision d’organiser la session de mai-juin en ligne, l’UNIGE veut offrir aux étudiantes et étudiants une visibilité suffisante sur ses modalités, et leur permettre de s’y préparer efficacement".
Des dérogations sont possibles. L’accès aux places de travail mises à disposition dans les bâtiments universitaires ne sera pas soumis à condition, mais possible pour tous ceux qui le souhaiteraient, dans le respect des mesures sanitaires. Il faut pour cela s’inscrire auprès de sa faculté, précise l’université.
Selon un sondage réalisé au sein de l'Université, 95% des étudiants, issus du bachelor de Relations internationales, se disaient ainsi favorables à des examens en ligne. Dans cette filière, plus de la moitié des étudiants n’habitent pas à Genève et sont rentrés chez eux après l’instauration de l’enseignement à distance. Un retour en présentiel pouvait sembler compliqué, financièrement notamment.
Dans son message, Yves Flückiger souligne qu’"en annonçant dès maintenant sa décision d’organiser la session de mai-juin en ligne, l’UNIGE veut offrir aux étudiantes et étudiants une visibilité suffisante sur ses modalités, et leur permettre de s’y préparer efficacement".
Des dérogations sont possibles. L’accès aux places de travail mises à disposition dans les bâtiments universitaires ne sera pas soumis à condition, mais possible pour tous ceux qui le souhaiteraient, dans le respect des mesures sanitaires. Il faut pour cela s’inscrire auprès de sa faculté, précise l’université.
Pas de retour en amphi après Pâques
Les enseignants comme les étudiants sont concernés. La possibilité d’un retour partiel après Pâques, était envisagée. Il est également abandonnée. "Je mesure la lassitude qui peut nous gagner face à ces conditions d’études et de travail à distance qui prévalent depuis maintenant plus d’un an", conclut le recteur Yves Flückiger.
"L’UNIGE reste convaincue que le retour à un enseignement présentiel est nécessaire et mettra tout en œuvre pour le permettre en fonction de l’évolution de la situation sanitaire", écrit Yves Flückiger, soulignant que les échanges entre étudiants et enseignants sur le campus sont "une composante essentielle de l’expérience académique".