Covid 19 : un pass sanitaire "renforcé" à l'étude en Italie, l'obligation vaccinale obligatoire exclue...pour l'instant

Le gouvernement italien a annoncé ce lundi 22 novembre son intention de durcir cette semaine les mesures sanitaires pour tenter de ralentir la 5ème vague dans le pays. La campagne pour une troisième dose s'intensifie, et surtout un pass sanitaire "renforcé" est à l'étude

"Le seuil psychologique des 10.000 contaminés par jour est franchi ", s'alarmaient les autorités sanitaires italiennes  qui prévoit à ce rythme environ 30.000 cas par jour aux alentours de Noël.

Le gouvernement italien a d'ores et déjà déclaré que "des mesures plus strictes vont être adoptées". Le début de la campagne d'administration de la troisième dose de vaccin a été avancée de dix jours pour la classe d'âge comprise entre 40 et 59 ans. Elle a commencé ce lundi 22 novembre.

les présidents de région demandent l'adoption d'un « pass sanitaire renforcé » dont la validité passerait d'un an à 9 mois pour convaincre les derniers récalcitrants à la vaccination..

Actuellement, 120.000 premières doses par jour sont administrées, contre 160.000 environ pour les troisièmes. Le recours à un simple test antigénique ne permettrait plus d'accéder aux restaurants, bars ou encore aux cinémas et aux salles de sport.

L'obligation vaccinale exclue...pour l'instant

L’obligation vaccinale pour l’ensemble de la population est exclue en Italie, le gouvernement réfléchit à étendre l’obligation à de nouvelles catégories. En attendant, la troisième dose devrait devenir obligatoire pour les catégories pour lesquelles l’obligation vaccinale existait déjà (professions de la Santé…).

Le gouvernement doit se réunir mardi 23 novembre Aujourd’hui, malgré l’obligation du pass sanitaire sur tous les lieux de travail, plus de 7 millions d’Italiens (de plus de 12 ans) ne sont pas vaccinés, dont 2,6 millions ont plus de 50 ans. Plus de 84,5 % de la population en âge d’être vacciné à toutefois complété son cycle vaccinal (deux doses).

Le message exprimé dans la lettre envoyée, jeudi, à tous les présidents de régions est clair. En avançant de 10 jours le départ de la troisième dose, il s’agit de prendre de vitesse la propagation du virus au moyen de la seule arme actuellement à disposition : le vaccin.

"A l'heure actuelle, le virus fait son marché  principalement chez les non vaccinés âgés de 30 à 70 ans", a expliqué au quotidien "La Reppublica", le professeur Di Perri, chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital Amedeo di Savoia de Turin.

"Se retrouvera-t-on dans les semaines à venir obligés de se reconfiner, comme c’est le cas aujourd’hui en Autriche ou en Allemagne ? Peut-être dans certaines régions, oui", se risque-t-il à pronostiquer.

Quant à savoir s’il faut confiner les "NO VAX", en les empêchant de circuler même un test négatif en poche, le médecin se montre plus dubitatif : "le principe, en lui-même, semble juste. Mais je me demande si en Italie, nous serions en capacité de le faire respecter ? On a déjà bien du mal à contrôler les pass sanitaires, alors…"

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