Crimes de Voreppe : "Si l'affaire sort, c'est que la science a progressé de manière considérable" selon Jean-Yves Coquillat, procureur de la République de Grenoble

Après les mises en examen du meurtrier présumé des fillettes de Voreppe, Jean-Yves Coquillat, le procureur de Grenoble estime que l'apport de la génétique a été "essentiel" dans cette enquête. "Si l'affaire sort aujourd'hui, c'est que la science a progressé de manière considérable", a-t-il dit.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

C'est un laboratoire privé de Bordeaux qui a été chargé des dernières analyses qui ont permis de confondre Georges P. près de 20 ans après les drames. Sur la première victime, Sarah Siad, 6 ans, les nouvelles analyses ont permis d'identifier des traces de sperme sur le chemisier et une empreinte digitale sur un paquet de mouchoirs.

Le corps de la deuxième victime, Saïda, 10 ans, avait quant à lui séjourné dans l'eau, ce qui rendait, a priori, impossible l'exploitation de traces ADN. Le laboratoire de Bordeaux a cependant réussi à identifier les traces génétiques du suspect sur les manches du sweat-shirt ayant servi à étrangler la fillette.

A chaque fois, le même nom est sorti : celui de Georges P., fiché à la suite de deux infractions commises en 2005 et 2008, notamment pour conduite sous l'emprise de stupéfiants. "Il y a aussi un facteur chance", a dit M. Coquillat, à propos de ce fichage.

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information