Plusieurs semaines après un cyberattaque, l'hôpital de Villefranche-sur-Saône n'a toujours pas repris un fonctionnement normal. Cette nouvelle criminalité fait de plus en plus de victimes et condamne même des entreprises à la faillite. Un guide a été publié pour s'en prémunir.
Les cyberattaques ont explosé en France en 2020, notamment avec les «rançongiciels», le piratage des données avec demandes de rançon. Ces attaques ont été multipliées par 4 par rapport à 2019. Une augmentation très inquiétante qui fait que 91% des organisations françaises ont été la cible d’au moins une cyberattaque depuis les douze derniers mois.
On estime à 17% la part des rançongiciels : l’attaquant met l’ordinateur ou le système d’information de la victime hors d’état de fonctionner de manière réversible et exige de l'argent pour que tout soit de nouveau opérationnel.
Entreprises, hôpitaux, mairies, lycées… personne n’est épargné. Et certaines sociétés, mal préparées ont dû payer les rançons (qui peuvent se chiffrer en millions d’euros) pour ne pas tout perdre.
Cette explosion des cyberattaques est fortement liée au télétravail qui s’est développé depuis la crise sanitaire. Chez eux, les salariés sont en effet mal équipés face à ce risque et les pirates repèrent facilement les failles informatiques.
De plus, la lutte contre ces pirates organisés sur un modèle mafieux, disséminés à l’étranger (souvent en Europe de l’Est) est extrêmement difficile.
On vous répond
Pour savoir comment anticiper et réagir en cas d’attaque, l’agence nationale de la sécurité des systèmes d’information, a édité un guide. Au-delà de la sauvegarde des données, mises à jour des logiciels, notamment des antivirus, cloisonnement du système d'information, gestions des autorisations, sensibilisation des personnels, nous vous invitons à nous poser vos questions via le formulaire ci-dessous.
Nicolas, Maréchal des Logis chef, enquêteur nouvelle Technologie, répondra dans Ensemble c'est mieux mardi 23 mars à 10h45.