Cela faisait quelques semaines que les pro et surtout les anti Booba, rappeur parisien de son état, se chauffaient parfois violemment sur les réseaux sociaux. Hier soir, le show au "Red Room" a été annulé par les organisateurs devant le tournant pris par la soirée.
C'est une guéguerre à laquelle on avait pu assister par médias sociaux interposés au cours de dernières semaines : les traits d'humour (parfois), les invectives (souvent), voire les menaces physiques extrêment explicites à l'encontre du rappeur Booba, dont un "showcase" était prévu hier soir dans une discothèque de Dardilly (69), le Red Room. Il faut dire que le chanteur est lui-même un pro de la provoc' et des "clashes" (avec "la fouine" notamment).
Un bloggeur lyonnais -par ailleurs connu pour avoir appelé à faire la chasse aux jihadistes, mais aussi pour avoir tenu des propos peu amènes à l'encontre des femmes sur sa page facebook- a commis une très longue vidéo sur périscope (que l'on ne reproduira pas ici, pas plus que les autres messages facebook et tweets).
Il y dit, en des termes extrêment fleuris, tout le mal qu'il pense de Booba, et de la chanson dans laquelle il clame "mes pu**s me font du couscous". Et le bloggueur d'affirmer qu'il appelle au boycott, et beaucoup plus, au nom de la défense des "soeurs".
Bref, du pathétique qui débouche quand même sur un concert annulé par les organisateurs (injoignables ce matin au téléphone) pour cause de mobilisation fort peu citoyenne (en témoignent ces images qui circulent sur le net) et une discothèque saccagée. Une enquête de gendarmerie a été diligentée.