Galapiat, en argot ça veut dire voyou, vaurien, fripouille. Mais c'est aussi le nom d'une association grenobloise qui vient de fêter ses 40 ans. Créée en 1974, elle a pour but de faire construire des répliques de voitures de course à des enfants et elle a fait naître beaucoup de vocations.
Depuis 40 ans, l'association des Galapiats a pour but de faire construire des répliques de voitures de course à des enfants et elle a fait naître beaucoup de vocations. Sa raison d'être: apprendre à des jeunes souvent issus de quartiers modestes à fabriquer des voitures de course à leur taille.
L'aventure Galapiats a débuté en 1974. A l'époque, un électricien, Pierre Monnier, construit pour son fils une voiture de course miniature. Les premiers essais se font sur des parkings sous les yeux des enfants fascinés.
Une activité se structure et d'autre véhicules sont fabriqués. Dix ans plus tard, l'association voit le jour. Elle accueille aujourd'hui une trentaine d'enfants.
L'équipe de jeunes prépare actuellement une dizaine modèles qui feront les tours d'ouverture des prochains 24 heures du Mans. Comme chez les pros, chacun a sa mission dans l'atelier.
Mécanique, châssis, carrosserie, tous ces travaux manuels contribuent à la formation de la personnalité de l’enfant en même temps qu’elle lui apporte des connaissances techniques qui éveillent sa curiosité et stimulent son intelligence.
Mais cette grande famille connaît quelques difficultés financières. Ses dirigeants sont à la recherche de nouveaux partenaires. Ils ont aussi fait édité un livre pour le 40ème anniversaire. Vendu 25 euros, tous les bénéfices seront reversés à l'association.