Démantèlement d'un vaste réseau de prostitution dans des camps roms à Grenoble

Mardi 25 février vers 6 heures, une vaste opération de gendarmerie a débuté dans plusieurs camps de Roms de l'agglomération grenobloise. En tout, près de 150 gendarmes et 40 agents de la DDSP sont sur le pont. Aboutissement d'une longue enquête sur un gros réseau de proxénétisme. 

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Il y aurait plusieurs camp de Roms concernés. Un site à côté de l'Ikea de Saint-Martin-d'Hères, un site derrière la gare de Grenoble, rue Antoine Polotti et un quatrième rue Esclangon. L'opération est exceptionnelle, elle a été déployée à la faveur d'une commission rogatoire délivrée par un juge d'instruction pour "proxénétisme aggravé et traite des êtres humains"

Plusieurs personnes soupçonnées d'être impliquées dans un réseau de prostitution ont été interpellées et placées en garde à vue ce matin. "Les auditions des suspects et de leurs victimes sont en cours. Les objectifs visés avant l'opération ont été atteints", a indiqué la gendarmerie. D'après une source proche de l'enquête; une trentaine de présumés proxénètes auraient été interpellés, et près d'une trentaine de femmes entendues. 


C'est l'aboutissement d'une enquête de grande ampleur, qui a débuté il y a plusieurs mois. Des investigations très poussées, au coeur d'un vaste réseau de prostitution rom qui pourrait impliquer des mineurs. Pour mener à bien les éventuelles interpellations, 40 policiers de la DDSP (la Direction Départementale de la Sécurité Publique), sont venus prêter main forte à 150 gendarmes. 

Le parquet de Grenoble a fait savoir qu'il ne communiquerait pas dans l'immédiat.



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