Dentexia : un numéro vert destiné aux patients soignés dans ces centres du Rhône

La liquidation judiciaire de Dentexia a entraîné la fermeture de tous les centres de cette association. Trois étaient situés dans le Rhône (Lyon Tête d'or, Grange-Blanche et Vaulx-en-Velin). L’ARS Auvergne-Rhône-Alpes met en place un numéro vert gratuit...

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Pour recenser le nombre de patients et les accompagner "au mieux", le ministère de la santé a demandé la mise en place d'un numéro d'appel non surtaxé aux agences régionales de santé (ARS) d'Auvergne-Rhônes-Alpes, Bourgogne-France-Comté et d'Ile-de-France. Ces numéros, disponibles sur les sites des ARS, seront opérationnels à partir de ce lundi 2 mai.

Le numéro gratuit destiné aux patients soignés dans l’un des 3 centres du Rhône :

                                                         0 800 100 378 

Ce numéro est ouvert à partir du 2 mai 2016. Du lundi au vendredi et de 9h à 12h30.

 


Par ailleurs, le Collectif contre Dentexia, qui regroupe à ce jour plus de 2 200 victimes de ces centres de soins dentaires "low-cost", organise deux réunions d'information à Lyon, le lundi 9 mai et le mardi 17 mai, de 18h à 20h, à la mairie du 6e arrondissement (58 rue de Sèze). Les personnes intéressées sont invitées à s'inscrire auprès de l'association.

Que propose le ministère de la Santé aux victimes de Dentexia ?

Vendredi 29 avril, le ministère de la Santé a annoncé avoir saisi l’Igas (Inspection générale des affaires sociales). L'Igas "approfondira notamment les sujets liés à la récupération et la conservation des dossiers médicaux, à l'examen des conditions de poursuite des soins et aux modalités d'indemnisation des préjudices financiers et corporels", explique le ministère. 
En outre, "et au-delà même de cette affaire, la mission examinera la situation des centres de soins dentaires dits +low cost+ pour éviter que se créent à l'avenir des structures mettant en péril la qualité et la sécurité des soins et, selon le cas, provoquer un préjudice financier aux patients". La mission remettra son rapport "avant le 31 juillet 2016" et fera un point d'étape début juin. Un bilan bucco-dentaire sera pris en charge par la Sécurité sociale, a ajouté le ministère, ce que le porte-parole du collectif avait récemment qualifié de "mesurette".

Edentés et endettés... que demandent les victimes de Dentexia ?

Les victimes de ces centres dentaires à bas coûts ont notamment adressé deux demandes aux autorités sanitaires : le déblocage d'un fonds exceptionnel de secours pour la poursuite des soins, dans l'attente que les assurances prennent le relais. La possibilité pour les patients de pouvoir obtenir une expertise légale afin que d'autres praticiens acceptent de finir leurs soins. Mais, lors d'un nouvel échange avec le ministère de la Santé, Abdel Aouacheria, porte-parole du Collectif explique avoir eu une fin de non-recevoir pour les deux requêtes.

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