Des députés, dont 3 d'Isère et de Savoie, se mobilisent à Paris contre le Plan Loup

Alors que la consultation publique s'achève le 29 janvier, des députés LR et PS ont réclamé à Paris ce mardi 16 janvier, une révision importante du plan loup du gouvernement, annoncé fin décembre, le jugeant insuffisant pour "protéger l'agropastoralisme".

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"L'objectif est d'essayer par tous les biais de trouver en France des solutions qui permettent que nous n'ayons plus une augmentation permanente du nombre d'attaques et du nombre de sinistres graves, à la fois sur le bétail mais aussi sinistres humains, parce que lorsque le troupeau est frappé, les éleveurs sont touchés au coeur", a expliqué Arnaud Viala, député LR de l'Aveyron, lors d'une conférence de presse à l'Assemblée nationale.

Une conférence de presse à laquelle manquaient les quatre députés LREM membres de leur groupe informel (deux des Alpes-de-Haute-Provence, Delphine Bagarry et Emmanuelle Fontaine-Domeizel, deux des Hautes-Alpes, Pascale Boyer et Joël Giraud), qui avaient assisté aux réunions et dont les noms figuraient sur l'invitation à la conférence.

"Ils ont reçu la consigne de ne pas être là (...) Cela démontre aussi que, pour eux, l'intérêt partisan politique du groupe passe avant les préoccupations de leur territoire", a jugé M. Viala.

Les LR Émilie Bonnivard (Savoie), Pierre Morel-A-L'Huissier (Lozère), Vincent Rolland (Savoie) sont associés à cette initiative.

Ces députés réclament une révision de l'objectif de 500 loups en France à l'horizon 2023 (la population est estimée aujourd'hui à 360 individus), des comptages plus précis, une augmentation du nombre de prélèvements possibles et une meilleure protection des activités agropastorales.

Ils souhaitent, à terme, une modification des textes européens pour sortir le loup de la classification de la Convention de Berne sur les espèces protégées.

"Il faut trouver un point d'équilibre entre protection de l'espèce, biodiversité, et pérennité du pastoralisme. Ce point d'équilibre ne nous semble pas trouvé au travers de ce plan loup", a déploré Marie-Noëlle Battistel (PS, Isère).

Ces élus, qui doivent être reçus à Matignon le 23 janvier, ont tenu à préciser "ne pas demander l'éradication de l'espèce", mais vouloir "une bonne cohabitation."

Le quatrième plan national sur le loup fait l'objet d'une consultation depuis le 8 janvier. Le public a jusqu'au 29 janvier pour déposer des observations sur le site du ministère de l'Écologie.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information