Détention d'images pédo-pornographiques: un prisonnier de Saint-Quentin-Fallavier trahi par une lettre à sa fille

Un homme âgé d'une cinquantaine d'années a été condamné à 4 ans de prison, ce jeudi 7 mai, par le tribunal de Vienne pour détention d'images pédo-pornographiques. Détenu à la prison de Saint-Quentin-Fallavier, il avait demandé à sa fille de détruire son matériel informatique. 

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35.000 images et 12.000 vidéos pédo-pornographiqes. C'est ce qu'ont découvert les enquêteurs au domicile du quinquagénaire, à l'Isle-d'Abeau, alors que ce dernier était déjà emprisonné au centre pénitentiaire de Saint-Quentin pour "corruption de mineur". Il purgeait une peine de deux mois ferme pour avoir harcelé un enfant de 10 ans et sa famille.

Depuis sa cellule, l'homme a envoyé une lettre à l'une de ses filles lui demandant de détruire son matériel informatique. C'était sans compter sur le travail des agents de la prison qui ont intercepté le courrier et prévenu la police. Lors de la perquisition, les policiers ont donc retrouvé des milliers de photos et de vidéos pédo-pornographiques stockées sur 50 clefs USB, 480 DVD et des K7 VHS, mais rien sur son ordinateur. Et pour cause, sa fille de 19 ans avait déjà effacé les documents compromettants, selon Le Dauphiné Libéré qui a révélé l'affaire. 

Ce jeudi, le tribunal correctionnel de Vienne a finalement condamné l'homme à 4 ans de prison. A la présidente qui lui demandait pourquoi persévérer ainsi dans l'interdit, il a répondu: "c'est comme rouler à plus de 90km/h alors qu'on n'a pas le droit!". L'homme a reconnu le caractère indécent des images qu'il collectionnait.

Reportage Renaud Gardette et Franck Ceroni

Intervenants : Matthieu Bourette, Procureur de la République de Vienne; Me. Lionel Thomasson, avocat de la défense

Outre sa condamnation, le prévenu a écopé d'un suivi socio-judiciaire pendant cinq ans après sa peine. Son avocat aurait préféré un suivi dès maintenant pour qu'il soit "moins pire qu'aujourd'hui", selon les mots du défenseur qui a 10 jours pour faire appel au nom de son client. 

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