La femme qui s'est immolée par le feu à la maison d'arrêt de Lyon-Corbas (Rhône), ce dimanche 5 avril, était originaire de l'Isère, selon Le Dauphiné Libéré.
C'est le premier suicide de l'année à la maison d'arrêt de Corbas (Rhône). Ce dimanche, en fin de matinée, une femme de 31 ans s'est immolée par le feu dans sa cellule.
Brûlée et intoxiquée, la détenue était en arrêt cardio-respiratoire à l'arrivée des pompiers qui n'ont pu la ranimer. Elle avait auparavant été prise en charge par les surveillants de la prison qui avaient réussi à circonscrire le feu. L'incendie ne s'est donc pas propagé aux autres cellules.
La jeune femme "a attenté à ses jours en s'immolant par le feu", a indiqué Laurent Segondy, délégué régional de FO pénitentiaire. "Quand les personnels sont intervenus, elle avait une partie du corps carbonisé, ils n'ont pu la ramener à la vie", a-t-il ajouté.
La gendarmerie a confirmé qu'il s'agissait "selon toute vraisemblance" d'un suicide. Une enquête est en cours et a été confiée à la brigade de gendarmerie de Corbas. Mais les enquêteurs ne communiquent pas sur l'identité de la détenue.
Selon Le Dauphiné Libéré, elle était originaire du Congo et vivait dans l'Isère. Elle aurait été incarcérée depuis août dernier pour un infanticide, dans l'attente de son procès. Elle aurait été hospitalisée à plusieurs reprises en psychiatrie.