Dimanche en Politique a exploré dimanche 29 septembre les nouvelles ruralités en Auvergne. Quels sont les besoins de ces territoires et comment les aider ? Les contrats de ruralité sont-ils une solution pour leur développement ?
En Auvergne, Jean-Claude Daurat, Président de la communauté de communes Ambert-Livradois Forez et Maire de Dore-L’Eglise dans le Puy-de-Dôme a été un des premiers à signer un contrat de ruralité à la fin de l’année 2017. Un contrat qui dresse un état des lieux du territoire, liste les actions à entreprendre et fixe le montant des sommes qui y seront consacrées.
Ces contrats de ruralité, le sénateur du Cantal Bernard Delcros (Union centriste) les a proposés puis étudiés de près avant de rendre en juillet 2019 un rapport parlementaire d’évaluation. Il dresse la liste des réussites et des lacunes et plaide pour leur reconduction, voir leur renforcement. "C’est un outil moderne de développement rural qui permet de donner de la lisibilité aux élus comme aux acteurs économiques. Le bilan qu’on en tire aujourd’hui, est tout à fait positif, près de 500 contrats signés en France. Le problème que l’on rencontre c’est que ces crédits réservés à la ruralité ont été fondus dans des crédits de droit commun, ce qui change complétement la donne. Ce que je propose c’est une nouvelle génération de contrats à partir de 2020, mais vraiment avec des crédits réservés et en les ciblant sur les territoires les plus fragiles".