Festivals, courses, événements sportifs, les proches d'Anne-Cécile Pinel, une jeune savoyarde disparue le 21 juillet 2014 en Croatie, ne baissent pas les bras. Pourtant, un an après les pistes manquent, le mystère reste entier. Sa famille et ses amis se mobilisent pour relayer l'avis de recherche.
Des tracts, des affiches, l'association d’aide à la recherche d’Anne-Cécile Pinel (AARAC) se mobilise sur de nombreuses manifestations culturelles et sportives, pour distribuer au maximum l'avis de recherche.
Les parents d'Anne-Cécile, Ghislaine et Michel, sont rongés par l'inquiétude et se battent pour savoir ce qui est arrivé à leur enfant. Pourtant, ils ne baissent pas les bras et souhaitent que la mobilisation soit permanente voire renforcée pour "prévenir un maximum de personnes". Il compte beaucoup sur les touristes, les vacanciers qui pourraient se rendre en Croatie par exemple.
Le mystère de la disparition
Anne-Cécile Pinel a disparu le 21 juillet 2014, en Croatie. Cette jeune savoyarde participait à un festival, une rave party du festival Momento Demento, au Sud-Ouest de Zagreb (Croatie). Elle a quitté le fourgon qu'elle partageait avec une amie, et n'a plus donné de nouvelles depuis.
En Croatie, une enquête pour disparition inquiétante a été ouverte. En France, c'est un juge d'instruction de Lyon qui instruit une information judiciaire pour "enlèvement et séquestration" car Anne-Cécile faisait ses études à Lyon et résidait à Grigny (Rhône).
Sur la page Facebook de soutien qui rassemble plus de 10 000 abonnés, le cousin d'Anne-Cécile, Olivier Pinel, dénonce "une impasse entre deux pays qui n'arrivent pas à se concerter." Alors que les services de la section de recherches ont demandé à se rendre sur place, ils se sont toujours heurtés à un refus des autorités croates. "L'affaire est classée différemment dans les deux pays", explique Olivier Pinel, "Alors qu'en France une enquête est ouverte pour enlèvement et séquestration, en Croatie il ne s'agit que d'une disparition inquiétante".
