De la neige, mais peu de soleil et un calendrier scolaire défavorable ont néanmoins permis une hausse de 5% de la fréquentation des stations de ski cet hiver par rapport à l'année précédente, selon le bilan de Domaines skiables de France (DSF).
Marqué par une météorologie particulièrement perturbée, l'ensemble de l'hiver 2017/2018, incluant les vacances de printemps, a vu la fréquentation s'établir seulement "1% au-dessus de la moyenne des quatre précédents hivers", souligne dans un communiqué DSF qui fédère les opérateurs français de remontées mécaniques.
"Si les skieurs chevronnés ont eu tout leur contentement, l'absence notable d'accalmie entre décembre et mars n'a pas permis de tirer tout le parti d'un enneigement très abondant", déplore DSF.
Autre facteur défavorable pour la fréquentation, le calendrier scolaire avec une rentrée tardive en début d'année (8 janvier), un décalage qui s'est poursuivi jusqu'aux vacances de printemps débordant sur le mois de mai.
Ce calendrier "a réduit de moitié la fréquentation enregistrée sur les domaines skiables pendant les vacances de printemps par rapport à 2017, en dépit des efforts de la filière pour promouvoir le ski de printemps"
Le recul constaté se retrouve sur tous les massifs dont les stations étaient ouvertes en avril.
Sur les dix dernières années, la fréquentation a fluctué entre 50 millions et 60 millions de journées-skieur.