Au lendemain, de la noyade d'un kayakiste de 40 ans dans la rivière Ardèche, près du Pont d'Arc, la sécurité est en question sur les cours d'eau. Sur la Drôme, la pratique du canoë est également prisée des touristes. Des arbres dans le lit de la rivière constituent un danger...
Dimanche 20 mai, un homme est mort noyé dans un rapide près du Pont d'Arc, dans le sud Ardèche. Le quadragénaire originaire de la région lyonnaise qui faisait du canoë, s'est retrouvé coincé sous l'eau. Son embarcation s'est retournée au niveau du rapide du Charlemagne, quelques centaines de mètres en amont du Pont d'Arc.
Dans le département voisin, au lendemain de ce drame, les professionnels prennent toutes les précautions pour la sécurité des touristes sur la rivière Drôme. Car la pratique du canoë, qui est également très prisée sur ces eaux, n'est pas sans danger. Par précaution, entre Sainte-Croix et Saillans, sur un tronçon de près de 20 km, les clients sont alertés... photographies à l'appui. Des obstacles majeurs ont été identifiés et sont signalés sur le parcours. Ce sont des embâcles de bois sur le lit de la rivière, des branches et des troncs d'arbres charriés par la récente montée des eaux de la Drôme. Ils obstruent le parcours et constituent un danger supplémentaire pour cette activité de plein air.
Intervenant : Alain Porée
Moniteur de canoë
•
©France 3 RA