Claude Aurias le maire de Loriol-sur-Drôme ( Drôme) a décidé de mettre en oeuvre le couvre feu sur sa commune, après qu'une vingtaine de personnes ont organisé une fête dans un appartement du centre ville, "des gens qui se croient au dessus de tout".
C'est suite à une violation massive du principe de confinement imposé depuis mardi 17 mars que le maire de Loriol-sur-Drôme (Drôme), Claude Aurias a décidé de prendre un arrêté de couvre-feu sur sa commune de 21h à 6h.
Samedi 21 mars en effet, une vingtaine de personnes s'étaient données rendez-vous dans un appartement du centre-ville, nécessitant l'intervention de la gendarmerie, qui a procédé à quelques verbalisations.
Deux amendes au lieu d'une
Conséquence : en dehors des personnels soignants et de ceux indispensables à la vie de la commune, les personnes ne respectant pas le couvre-feu -qui entre en vigueur lundi soir- s'exposent donc à une contravention de 1ere classe (de 11 à 38 euros) en plus de celle à 135 euros pour non-respect du confinement.L'idée du maire, c'est de faciliter le travail des forces de gendarmerie : même munies d'une attestation et à moins d'un motif professionnel vraiment urgent, les personnes croisées la nuit seront immédiatement verbalisables.
Pour informer la population, la mairie va donc faire circuler dans la commune une voiture équipée de hauts parleurs pour diffuser le message. D'habitude, ce véhicule est utilisé pour les alertes inondations.
"Une infime minorité de gens"
Et l'édile de préciser : "il s'agit, comme d'habitude, d'une infime minorité de gens". Et dans le cas de la fête de samedi soir, il n'y avait pas que des jeunes mais aussi des adultes dits "responsables".Et cette fois, ce sont des voisins qui ont appelé la ligne téléphonique d'urgence mise en place en 2014 à Loriol, pour expliquer que des personnes se trouvaient massées dans un appartement, mais aussi dans la rue en contrebas.