Dans la Drôme, comme dans toute la France, le week-end de Pâques marque le coup d'envoi de la saison touristique. Un début prometteur pour les professionnels du secteur, qui font cependant face à un manque de main-d'œuvre.
Qui dit lundi de Pâques dit week-end prolongé. Pour beaucoup, c’est l’occasion de partir en vacances et profiter du beau temps. A Saillans, dans la Drôme, le camping « Les Chapelains » a affiché complet tout le week-end pour le début des vacances scolaires dans le département.
Nombreux sont ceux qui sont venus profiter du cadre et des activités de plein air. "Notre programme, c’était farniente, repos et vélo dans ces beaux parcours de montagne. Profiter de la vie", raconte Florence, venue avec un groupe d’amis. "Le soleil, les parcours à vélo sans voiture, le camping sympa… La rivière un peu fraiche mais sinon c’est parfait", commente Patrick, avant de se lancer dans une balade à vélo.
Sylvain, jeune retraité, a découvert le camping avec sa femme par hasard. "On a trouvé des places libres, on a eu le plaisir de s’installer. C’est une bonne découverte. On s’y plait et on a du mal à repartir.
D’autres comme Emilie, venue de Chambéry avec sa famille, ne se sont pas résolus à lever le camp : "On avait pris trois nuits, mais on y est bien donc je pense qu’on va prolonger un peu pour profiter de la pêche, du vélo et du camping."
Les professionnels du tourisme face au manque de personnel
Après deux années entachées par les restrictions liées à la crise sanitaire, les professionnels du plein air sont satisfaits de ce lancement de saison. Problème : ils se heurtent de nouveau au manque de personnel.
"La fréquentation des campings s’annonce très bonne, constate Jean-Michel Pluvinage, vice-président de la fédération d'hôtellerie de plein air de la Drôme. Mais la difficulté reste le recrutement, qui est une problématique difficile à solutionner depuis trois saisons."
"Encore cette année, on voit que c’est difficile de trouver du personnel. On a des offres qui sont publiées, on n’a aucune candidature. On a encore un petit peu de temps pour recruter, mais c’est une vraie source d’inquiétude." Plus de 300 000 postes de saisonniers restent à pourvoir au niveau national.