Une offre de reprise pour la filiale drômoise du groupe américain de prêt-à-porter BCBG Max Azria, actuellement en redressement judiciaire, a été considérée "recevable", mercredi 6 septembre, par le tribunal de commerce de Romans-sur-Isère (Drôme)
Le tribunal a néanmoins demandé "un complément d'information" sur le projet. "Le projet est financé mais il manque des garanties aux yeux de l'administrateur judiciaire", a déclaré Stéphanie Vénitien, la secrétaire du comité d'entreprise de la société BCBG Max Azria qui est basée à Mercurol dans la Drôme.
La société compte 11 magasins en France et 138 salariés. "Il a donc été demandé un complément d'information pour que le projet soit affiné", a-t-elle ajouté précisant que la période d'observation -était prolongée"jusqu'au 27 septembre".
Au total, ce sont cinq offres de reprise qui ont été présentées mercredi matin lors d'une audience à huis clos devant le tribunal de commerce de Romans-sur-Isère (Drôme),
La société BCBG Max Azria France avait été placée, le 8 mars dernier, en redressement judiciaire.
Selon Mme Vénitien, l'administrateur judiciaire a considéré comme "recevable" l'offre conjointe de la société Bert (transport) et de trois dirigeants actuels de BCBG Max Azria France. Une proposition qui reprend principalement le siège de la filiale et la logistique. L'objectif serait de créer une nouvelle marque.
"Les magasins seraient tous repris sauf les les magasins d'usine et la filiale Casablanca", précise cette même source. Aucun autre détail sur le contenu du projet n'a été communiqué.
Les difficultés de BCBG Max Azria France sont la conséquence du dépôt de bilan de sa maison-mère américaine. Le groupe BCBG, fondé en 1989 par le créateur tunisien Max Azria, est désormais détenu par la firme d'investissement Guggenheim Partners. Une firme qui a fait l'objet d'une procédure de type "chapter 11" (permettant la poursuite de l'activité après un dépôt de bilan) aux Etats-Unis.