C'est un soutien, plutôt insolite que Nicolas Daragon apporte aux surveillants du centre pénitentiaire de Valence. Selon des syndicats, le maire de Valence a ouvert un compte, provisionné de 750 euros, dans un supermarché afin que les agents puissent se restaurer durant leur mobilisation.
750 euros pour assurer le pique-nique. Selon des représentants des syndicats du personnel pénitentiaire, qui ont posté des messages sur Twitter, ce mercredi 24 janvier, le maire de Valence a choisi une manière insolite pour témoigner de son soutien aux surveillants du centre pénitentiaire de sa commune.
Nicolas Daragon a ouvert un compte dans un supermarché, y a déposé 750 euros afin de permettre aux agents mobilisés, d'acheter de quoi se restaurer durant leur blocage.
Le Maire de #Valence @NDaragon vient d'ouvrir un compte provisionné d'une valeur de 750€ dans un supermarché afin que les #Surveillants mobilisés à la #prison de Valence puissent acheter de quoi se restaurer #Merci pour votre soutien ! @justice_gouv @NBelloubet #PrisonsBloquees
— Emmanuel Baudin (@ManuBaudinSNPFO) 24 janvier 2018
Dans un communiqué, Nicolas Daragon confirme son soutien aux surveillants du centre pénitentiaire de Valence, et justifie son geste de soutien : «La dignité de la République impose de reconnaître ceux qui assurent des missions indispensables à la sécurité de notre pays, à la hauteur de leur engagement. C’est pourquoi, dans la mesure de nos moyens, je veux signifier aujourd’hui aux agents pénitentiaires mon soutien total par ce geste. Il est absolument indispensable de leur donner davantage de moyens et de revaloriser le statut d’une profession qui mène un travail difficile et exigeant».
Les surveillants, mobilisés depuis plus de 8 jours maintenant à Valence, vont pouvoir bénéficier de bons d'achat de produits alimentaires dans un supermarché de la ville. De quoi tenir durant trois jours le piquet de grève, selon le maire qui s'est d'ailleurs rendu aux portes de la prison, lundi dernier, afin de témoigner personnellement aux agents, de sa solidarité.