Le pompier mort mardi lors d'une intervention dans la banlieue parisienne était aussi volontaire dans la Drôme, à St Marcel-lès-Valence. Geoffroy Henry, 27 ans, a été tué à l'arme blanche par un déséquilibré en crise de démence tandis qu'un autre pompier était, lui, grièvement blessé.
Geoffroy Henry, agé de 27 ans, a été tué à l'arme blanche mardi à Villeneuve St Georges (Val de Marne) par un homme de 31 ans "en crise de démence". Un autre pompier, un sergent de 34 ans, a été griévement blessé lors de cette intervention. L'auteur de l'agression, qui souffrirait de schizophrénie, a été interpellé. Le sapeur 1ère classe Geoffroy Henry, âgé de 27 ans, était engagé au sein de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris mais aussi du centre de secours de St Marcel de Valence en qualité de sapeur-pompier volontaire.
Le pompier tué en intervention en région parisienne hier était également volontaire au centre de secours de Saint-Marcel-lès-Valence #Drôme https://t.co/CkQJ7vUW4O pic.twitter.com/rzz1xBiqHq
— France Bleu Drôme Ardèche (@francebleuDA) 5 septembre 2018
Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb et la ministre des Armées, Florence Parly, ont fait part de leur "plus profonde émotion et leur grande tristesse".
Bouleversé par le décès en service d'un de nos sapeurs-pompiers de Paris suite à une violente agression.
— Gérard Collomb (@gerardcollomb) 4 septembre 2018
Ce soir, c'est toute la grande famille du Ministère de l'Intérieur qui est en deuil.
Mes premières pensées vont à sa famille, ses proches et tous ses frères d'armes.
Le président de la Fédération autonome des sapeurs-pompiers a réclamé mercredi un "accompagnement par les forces de l'ordre lors d'intervention à risque". Ce que nous réclamons depuis de nombreuses années, c'est l'accompagnement (...) lorsqu'il y a intervention à risque sur des cas de
démence, des feux de poubelles, des feux de véhicules dans des zones prioritaires ou autre organisation de guet-apens", a-t-il ajouté. "Il faut que les sapeurs-pompiers soient accompagnés mais il n'y a pas de réponse de la part du ministère de l'Intérieur et pour autant, on nous demande d'intervenir", a-t-il poursuivi.