Partout en France, le ras-le-bol est général devant la hausse du prix des carburants. Sur les réseaux sociaux, pétitions et appel au blocage ont été lancés pour le 17 novembre. Les automobilistes protestent en laissant un gilet jaune sur leur tableau de bord. Un mouvement déjà suivi dans la Drôme.
Un gilet jaune posé sur le tableau de son véhicule, voici le nouveau signe de ralliement de ceux qui disent "Stop aux pompes à fric". Le phénomène est peut-être un peu plus visible à l'extérieur qu'à l'intérieur des grandes villes. Là où certains n'ont pas d'autre choix que de prendre la voiture pour aller travailler et se ravitailler. Exemple : à Valence, dans la Drôme.
Arrêtez-vous pour faire le plein : quel que soit le type de carburant, quelle que soit la marque de la station essence, partout le constat est le même. Depuis un an, les prix ne font qu'augmenter. Résultat : "y en a marre de payer" dit cet automobiliste.
Depuis quelques jours, la colère gronde. Se généralise par le biais notamment des réseaux sociaux. Le compteur à pétition tourne à plein régime. Les gilets jaunes fleurissent. Et un appel à un blocage national, le 17 novembre, a été lancé. Mais au-delà du prix des carburants, certains affichent d'autres revendications, plus politiques.
Alors, question : pour qui roule ce mouvement ?