Les courts séjours semblent être privilégiés par de nombreux voyageurs. Principal argument, le prix élevé des locations et emplacements de camping.

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Peu de monde pour profiter de la rivière et dans un camping des bords de Drôme les emplacements se vident peu à peu. Une fois le 15 août passé, les touristes se font plus rares et plient bagages. « C’est la fin des vacances, il y a bien un jour ça finit ces choses-là. C’est l’heure de rentrer et de dire qu’on va au boulot », se résigne un vacancier.

 

Cette famille de l’Isère a décidé de jouer les prolongations en plein air mais son séjour sera de courte durée. « On a fait un court séjour de 3 jours à peu près. Pourquoi ? Pour des raisons financières. Le camping ça revient cher », a constaté cette vacancière. « On va se satisfaire de ça. On aurait bien fait plus forcément mais les obligations font qu’on fait moins », ajoute son compagnon.

Une tendance constatée par le gérant de ce camping. Les finances des ménages ont cette année plus jouée dans la balance des vacances. « Les séjours se sont un petit peu plus raccourcis cette année encore. On travaille aussi plus avec du local qui avait découvert nos établissements avec les années Covid. On est sur des séjours un petit peu plus courts mais dans l’ensemble ça reste du 5-6 jours pour les Français et une dizaine de jours pour les étrangers », détaille Jean-François Gontard, gérant de camping.

Une première saison sans restriction

Malgré ça, le secteur de l’hôtellerie de plein air reste optimiste quant au bilan de la saison 2022. La première sans restriction liée au Covid-19. « C’est un retour à la normale avec des mois de juillet-août qui sont revenus à un niveau d’avant Covid, donc au niveau de 2019, voire mieux. Donc, je pense qu’on est tous en progression par rapport à 2019 et globalement la saison s’annonce plutôt bien grâce au printemps ou c‘est la première année maintenant depuis 3 ans ou on a pu travailler normalement », assure Jean-Michel Pluvinage, vice-président Fédération d'hôtellerie de plein air Drôme.

Les professionnels attendent le mois de septembre pour confirmer ou non cette bonne tendance. Plus que la météo, le pouvoir d’achat jouera un rôle important dans le bilan de cette saison touristique

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