Un adolescent de 14 ans originaire de la Drôme a été mis en examen à Paris, soupçonné d'avoir participé à des groupes de conversations sur des projets d'attentats, a informé, vendredi 5 juillet, le parquet national antiterroriste.
Un jeune de 14 ans originaire de la Drôme a été mis en examen, jeudi 4 juillet, soupçonné d'être un "partisan de l'État islamique" et d'avoir "participé" à des groupes de conversations sur des projets d'attentats, a indiqué, vendredi 5 juillet, le parquet national antiterroriste (Pnat).
Ce Drômois de 14 ans avait été interpellé mardi 2 juillet. Après avoir été interrogé par les enquêteurs et un juge d'instruction, il a été placé sous contrôle judiciaire jeudi et fait l'objet d'une mesure de placement, selon le Pnat.
Il est soupçonné d'avoir "participé à plusieurs groupes conspiratifs sur les réseaux sociaux sur lesquels étaient évoqués divers projets d'attentats, en différents points du territoire, à des échéances plus ou moins lointaines", a précisé le parquet. "La période des JO était évoquée", mais "il semble abusif de parler d'un projet d'action violente visant spécifiquement les JO", a souligné une source proche du dossier.
Deux autres adolescents mis en examen
Sa mise en examen est la troisième dans ce dossier. Deux autres adolescents, âgés de 18 et 15 ans, ont été mis en examen mi-mai pour association de malfaiteurs terroriste criminelle également. Au moment de la mise en examen des deux premiers, le Pnat avait indiqué que ces projets envisageaient des "attaques coordonnées à court terme".
Une deuxième source proche du dossier a précisé que des "bars, casernes, boîtes de nuit à Paris" avaient pu être évoqués, sans que des établissements ne soient spécifiquement nommés. Selon deux sources proches du dossier, les enquêteurs ont retrouvé au domicile du majeur des couteaux et une machette. Il a été placé en détention provisoire
D'après plusieurs sources proches du dossier, les trois jeunes semblent "en quête d'identité" : l'un d'entre eux a pratiqué la religion chrétienne et s'est intéressé aux idées d'extrême droite avant de se radicaliser sur les réseaux sociaux, séduit par les thèses jihadistes. Contactés par l'AFP, leurs avocats n'ont pas souhaité s'exprimer.