Un suspect aurait été mis en examen ce vendredi 29 juin, selon nos confrères du Parisien, après la découverte des corps de deux retraités dans une maison de Saint-Marcel-lès-Sauzet, dans la Drôme, mardi 19 juin. Le meurtrier présumé serait un SDF qui avait été aperçu à proximité du lieu du crime.
Un suspect aurait été mis en examen samedi dernier, selon une information de nos confrères du Parisien parue ce vendredi 29 juin, 10 jours après la découverte des corps de deux retraités dans une maison de Saint-Marcel-les-Sauzet, dans la Drôme.
Des coups violents
Une ancienne professeure de piano de 84 ans, et un de ses amis de 67 ans, avaient été découverts morts mardi 19 juin, dans la propriété de l’octogénaire. Les gendarmes ont retrouvé sous des couvertures le corps de la femme au rez-de-chaussée, et dans le jardin, celui de son ami. Leurs corps portaient les traces de coups violents, par arme "contondante" et arme blanche, sans doute "une hache", rapportent nos confrères. C'est la femme de ménage qui avait donné l'alerte, en arrivant dans ce mas isolé à l'entrée du village de 1.200 habitants, au nord de Montélimar.
Un SDF mis en examen
L'enquête a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Grenoble, compétente en Isère mais également en Ardèche et dans la Drôme. Selon Le Parisien, un sans domicile fixe aperçu poussant un chariot non loin des lieux du drame en début de semaine dernière, serait le suspect interpellé et placé en garde à vue et mis en examen pour le double homicide de Jeanne Lelong et Paul Pastor.
Selon les informations du Parisien, "l'homme a été interpellé et discrètement mis en examen" . Nos confrères évoquent "un homme au comportement trouble tenant des propos incohérents ou menaçants, selon les heures, auprès d’habitants. Un SDF présenté comme très souvent délirant et alternant parfois avec des périodes plus calmes." Mais le procureur de Valence, Alex Perrin, reste prudent. Indisponible pour répondre à nos questions ce vendredi, il ne souhaitait pas commenter ces informations auprès de nos confrères. Selon le Parisien, en l'absence de preuves matérielles, celui-ci s'en remettait aux résultats des investigations techniques "qui ne sont pas attendues avant plusieurs semaines".