Alors que la période des soldes a pris fin mardi 4 février, le bilan commercial s'annonce mitigé, les commerces de centre-ville ayant, entre autre, soufferts des mouvements sociaux.
Clap de fin sur les soldes. Au lendemain de la période des soldes, ce mercredi 5 février, l'heure est au bilan, qui s'annonce mitigé, les commerces de centre-ville ayant à nouveau soufferts des mouvements sociaux notamment.
Des soldes moins longues
Centre-ville de Valence (Drôme) : dans les rues piétonnes, certains courageux bravent le vent glacial à la recherche des dernières bonnes affaires. Les soldes sont officiellement terminés mais des promotions s'affichent encore un peu partout. Cet hiver, elles n'auront duré que 4 semaines, contre 6 auparavant, une donnée que tous les clients n'avaient pas forcement intégrée. Ce délai raccourci a, selon certains commerçants, pu contribuer à ternir le bilan de leurs ventes en ce début d'année 2020. Mais ce sont surtout les récentes manifestations et grèves des transports qui sont montrés du doigt, pour expliquer la forte baisse d'activité annoncée par les commerçants de centre-ville.L'impact des mouvements sociaux
Certains magasins affirment ainsi avoir perdu jusqu'à 20% de leur chiffre d'affaires par rapport à la même période 2019. Une tendance similaire à celle des autres centres villes de France. La Chambre de Commerce et d'Industrie (CCI) indique ainsi, dans une étude réalisée sur un panel de 300 commerçants parisiens, que le résultat des soldes d'hiver 2020 a été "moins bon" que celui de 2019 pour 7 commerçants sur 10. Le bilan de l'an dernier avait pourtant été "déjà très ébranlé par les manifestations des "gilets jaunes" chaque samedi", rappelle la CCI. Déjà, la saison automne-hiver avait été jugée "très médiocre", pour les mêmes raisons : 75% des commerçants ont constaté une baisse de leur chiffre d'affaires, selon l'étude de la CCI, et 92% estiment que les mouvements sociaux qui ont débuté le 5 décembre ont eu des répercussions importantes sur leur activité.Illustration dans la Drôme avec ce reportage de Sophie Valsecchi et Stéphane Hyvon