Denis Maurin était une figure bien connue de Valence, réputé pour ses spécialités boulangères. Il était l'un des ambassadeurs de la pogne, du Suisse ou encore du Saint-Genis... Il s'est éteint le 23 mai, des suites d'un cancer. L'artisan était aussi conseiller municipal.
Denis Maurin, une incontournable figure de la ville de Valence, vient de s'éteindre, à l'âge de 62 ans, des suites d'un cancer. Les hommages sont unanimes pour ce boulanger et élu local.
"Il était l'ambassadeur de ce territoire"
Samedi matin, 23 mai, au conseil municipal d'installation de Valence, Denis Maurin était absent. Elu local depuis 25 ans, il se mettait au service de la vie de la cité. Il était conseiller municipal de Valence et depuis quelques années, président de l’office du tourisme de Valence Romans agglo.Le maire LR de Valence, Nicolas Daragon a rendu hommage à Denis Maurin : "il était engagé d'abord pour sa ville, prêt à travailler quelle que soit la majorité municipale ou départementale, ça ne changeait rien." Et d'ajouter : "il était l'ambassadeur de ce territoire et il a été élu un quart de siècle, de 1995 à hier (samedi 23 mai)".
Le maire de Valence a également réagi sur les réseaux sociaux à l'annonce de cette disparition, évoquant "un cher et tendre ami"
Le chaleureux artisan était aussi connu et reconnu pour son extrême générosité et ses spécialités boulangères.
"Il va beaucoup nous manquer"
Défenseur du commerce local, Denis Maurin a également passé 40 années à défendre et sublimer les spécialités boulangères locales. Le Suisse de Valence, petit bonhomme en pâte sablée aux écorces d’oranges confites mais aussi la pogne dont il était un ambassadeur. Un savoir-faire reconnu et apprécié bien au-delà des frontières de la Drôme. Ses spécialités étaient expédiées jusqu'aux antipodes. Denis Maurin avait même créé la confrérie du suisse à Valence il y a 24 ans pour promouvoir cette spécialité.Malgré la disparition de son emblématique patron, la boulangerie Nivon était ouverte samedi matin. Des photos de Denis Maurin ont été placardées en vitrine pour annoncer la triste nouvelle aux clients. Les réactions étaient très émues... Tous déplorent la perte d'un "grand ami" et d'un "grand monsieur". "On l'entendait rire du fond de sa boulangerie. C'est le sourire de Valence qui s'en va," a déclaré une Valentinoise... "Il va beaucoup nous manquer," a résumé un autre habitant. Denis Maurin faisait l'unanimité.
Avec la disparition de Denis Maurin, l'agglomération de Valence a perdu l'un de ses talents gastronomiques. Mais ses recettes restent et l'établissement fondé en 1856 n'a pas fini de régaler ses clients.
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