Obus, grenades et armes de la Seconde Guerre mondiale : étonnante découverte dans la cour d'une école

C'est tout un arsenal qui était enterré dans la cour d'une école de la Drôme. Le secret a été bien gardé jusqu'au jour de la rentrée. Tout danger étant désormais écarté, cette surprenante découverte dans une école élémentaire de Tain L'Hermitage vient d'être dévoilée.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Ce mardi 5 septembre, aux portes de l'école élémentaire Jules Verne de Tain L'Hermitage, des parents d'élèves avouent avoir été surpris, et éprouvé un brin d'inquiétude. Il faut dire que la veille, jour de rentrée, toute la communauté scolaire a été mise au courant de l'étonnante découverte réalisée cet été dans la cour de l'établissement. Monsieur le maire avait tenu à garder le secret pour ne pas créer l'affolement. Mais c'est tout un arsenal datant de la Seconde Guerre mondiale qui a été découvert lors de travaux réalisés dans la cour de l'école.

Au deuxième coup de pioche, on a découvert des munitions à 40, 50 centimètres de profondeur dans la cour d'école, sous l'ancien bac à sable.

Xavier Angeli, maire de Tain L'Hermitage

De surprise en surprise

11 juillet 2023. Des ouvriers entament des travaux de terrassement dans la cour de l'école élémentaire Jules Verne à Tain L'Hermitage. L'un d'entre eux tombe sur une première boite métallique qu'il décide de déterrer. "On a continué à grattouiller autour avec la pelle et on a vu qu'il y avait plein de balles, raconte un collègue. Moi, j'ai prévenu le conducteur des travaux qui a prévenu la gendarmerie. Le lendemain, on est revenu et on a trouvé une grenade."

 "Ça fait un petit peu peur quand même", nous dit l'un. "On ne sait pas ce qui peut se passer" rajoute un second ouvrier.

Le maire de la commune raconte qu'après la découverte des premières munitions, le service de déminage n'est pas intervenu. En revanche, quand des obus de mortier, "en quantité conséquente", ont été déterrés... C'est le branle-bas de combat. Et les démineurs débarquent de Lyon.

"Ils sont venus sur site pendant deux jours, poursuit Xavier Angeli. Et là, c'est un véritable arsenal de plus d'une tonne qui est mis à jour : des munitions, des obus de mortier, des grenades, une grosse mitrailleuse."

Garder le secret pour ne pas affoler les gens

Pourquoi ne rien avoir dit de cette découverte avant la rentrée ? Le maire de la commune assume totalement. D'abord, parce que les premières munitions trouvées ne semblaient guère présenter de danger.

Il n'y avait aucun danger, les obus ne pouvaient pas exploser spontanément. 

Xavier Angeli, maire de Tain L'Hermitage

Ensuite, il a fallu laisser aux démineurs le temps de tout ratisser. "Comme on était le 11 juillet, et pour ne pas affoler les parents d'élèves et la population, j'ai décidé de ne pas en parler et de laisser faire les démineurs, nous explique Xavier Angeli. Jusqu'à ce qu'on ait la certitude d'avoir tout ratissé et qu'il ne restait plus aucun armement."

Bien leur en a pris. Au total, ce sont "800 kilos de balles, 200 mortiers, une dizaine de grenades et une ou deux armes" qui ont été déterrés de la cour de l'école élémentaire, selon les ouvriers qui travaillaient sur le site. L'arsenal date de la Seconde Guerre mondiale. Mais l'histoire ne dit pas comment ces armes ont atterri dans la cour de cette école. Une cache de la Résistance ? Désormais rassurés, certains parents d'élèves affichent leur curiosité.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information