Trois militantes d'une association environnementale ont été relaxées par le tribunal de Valence, vendredi 13 novembre, après avoir décroché un portrait d'Emmanuel Macron dans la mairie de La Roche-de-Glun.
A Valence (Drôme), trois militantes de l'association Action non-violente COP21 ont été relaxées par le tribunal vendredi 13 novembre. Elles étaient poursuivies pour vol en réunion après le décrochage d’un portrait d’Emmanuel Macron. C’est le troisième jugement consécutif favorable aux activistes, selon l'association qui a diffusé un communiqué.
Lucie, Léa et Anne-Marie avaient participé en avril 2019 à un décrochage du portrait présidentiel, à la mairie de La Roche-de-Glun, "pour alerter sur l’inaction climatique et sociale du président". Pour cela elles risquaient 5 ans de prison et 75.000 euros d’amende.
"Chaque dixième de degré compte"
Au cours de l'audience, les Décrocheuses ont expliqué que "face à des gouvernements successifs qui ne prennent pas de mesures fortes malgré les cris d'alarme des scientifiques, l’effondrement du vivant et de la biodiversité, c'est l’urgence qui a motivé leur action de désobéissance civile". La défense a fait citer Juliette Mignot, climatologue-océanographe, pour témoigner de l'urgence climatique. Elle a insisté sur la nécessité d’agir rapidement et radicalement pour faire baisser nos émissions de gaz à effet de serre: "chaque dixième de degré compte, chaque année compte" dit-elle.#Drôme : une petite centaine de personnes devant le palais de justice de #Valence en soutien aux trois militantes écologistes jugées ce matin pour avoir décroché le portrait d’Emmanuel Macron en avril 2019 dans la mairie de La Roche-de-Glun. pic.twitter.com/uZqVYwzSve
— France Bleu Drôme Ardèche (@francebleuDA) November 13, 2020