Lucie, Léa et Anne-Marie avaient participé en avril 2019 à un décrochage du portrait présidentiel, à la mairie de La Roche-de-Glun, "pour alerter sur l’inaction climatique et sociale du président". Pour cela elles risquaient 5 ans de prison et 75.000 euros d’amende.
"Chaque dixième de degré compte"
Au cours de l'audience, les Décrocheuses ont expliqué que "face à des gouvernements successifs qui ne prennent pas de mesures fortes malgré les cris d'alarme des scientifiques, l’effondrement du vivant et de la biodiversité, c'est l’urgence qui a motivé leur action de désobéissance civile". La défense a fait citer Juliette Mignot, climatologue-océanographe, pour témoigner de l'urgence climatique. Elle a insisté sur la nécessité d’agir rapidement et radicalement pour faire baisser nos émissions de gaz à effet de serre: "chaque dixième de degré compte, chaque année compte" dit-elle.#Drôme : une petite centaine de personnes devant le palais de justice de #Valence en soutien aux trois militantes écologistes jugées ce matin pour avoir décroché le portrait d’Emmanuel Macron en avril 2019 dans la mairie de La Roche-de-Glun. pic.twitter.com/uZqVYwzSve
— France Bleu Drôme Ardèche (@francebleuDA) November 13, 2020