Quoi de neuf au Chambon? A vue d'oeil, pas grand chose! La montagne qui porte le tunnel continue à glisser tout doucement dans le lac. C'est parti pour durer! Du coup, en Isère comme dans les Hautes-Alpes, on s'organise pour que la vie reprenne son cours.
Sur place, une centaine de gendarmes empêchent toujours randonneurs et curieux de s'avancer. "L'éboulement brutal n'a pas eu lieu, donc on est plutôt sur un fractionnement progressif", explique le Colonel Jean-Luc Villeminey, Commandant du Groupement de gendarmerie de I'Isère, "c'était aussi une des hypothèses des géologues. En attendant, on reste mobilisés aujourd'hui comme vendredi."
En attendant, les travailleurs des Hautes-Alpes ont pu venir en Isère ce lundi matin. Ils ont bénéficié d'un hélicoptère du SAF payé par le Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur. Dans la journée, sachant que la situation risque de durer, l'Etat aurait promis de débourser 30.000 euros supplémentaires pour assurer ce pont aérien.
Côté Isère, un hélicoptère est aussi venu, mais pour poser du matériel sur la rive faisant face à la montagne en cours d'effondrement. Il s'agit sans doute du début des travaux voulus par le Conseil départemental qui imagine la transformation d'un chemin forestier en petite route. 5 millions d'euros devraient être mobilisés pour ce projet.
Reportage Grégory Lespinasse et Cédric Picaud
Intervenant : Colonel Jean-Luc Villeminey, Commandant du groupement de gendarmerie de I'Isère