Dans sa rubrique Entre Nous, France 3 Alpes s'intéresse à l'action conjointe de la commune de Fontaine, de l'évêché, des enseignants du collège voisin et de l'association Roms Action, envers les victimes de l'incendie intervenu il y a trois semaines. 25 personnes ne sont toujours pas relogées.
Le 20 mars, un camp de Roms basé depuis dix ans à Fontaine était détruit par les flammes. 25 personnes - des adultes qui travaillent et des enfants scolarisés - vivent encore sur le site, dans une grande précarité.Heureusement pour eux, un spectaculaire mouvement de solidarité s'est constitué. De l'Eglise catholique (avec l'évéché) à la Ville, en passant par les enseignants du collège Gérard Philippe (juste à côté) et l'association Roms Action qui accompagne ces Roms au quotidien, nombreux sont les acteurs à s'être investi dans la bataille pour l'avenir de ces familles. Un avenir qui n'est pas encore assuré.
Des cabanes, ces quasi-maisons "bien propres et entretenues" et formant "comme un petit quartier" selon Philippe Monier, père de la paroisse, il ne reste rien. De grandes tentes ont pu être installées pour abriter les victimes de l'incendie. Il faudra y substituer des solutions pérennes de relogement.
Intervenants : Père Philippe Moignet, Paroisse St Michel le Drac ; Cédric, Association Roms Action ; Gaby Ciurar, Victime de l'incendie ; Doïna Coloma, Victime de l'incendie.
Le Centre communal d'action social travaille encore à reloger les familles, trois semaines après l'incendie. A l'époque, le Maire de Fontaine annoncé avoir "contacté le Préfet pour qu'il remplisse son obligation légale en la matière [reloger les personnes, ndlr] et règle enfin cette situation inacceptable."