Améliorer la mobilité, et donc toutes formes de liaison, entre les métropoles de Lyon et de Saint-Etienne... C'est une priorité pour l'Etat, depuis l'abandon du projet d'autoroute A45 . Un plan d'actions est mis en place. Et des enquêtes sont lancées pour mieux cerner les besoins.

Octobre 2018 : le projet d'autoroute A45 entre Lyon et Saint-Etienne est officiellement abandonné. Que faire à la place pour améliorer les déplacements entre les deux métropoles ? C'est tout l'enjeu d'une concertation qui, deux ans plus tard, voit naître des aménagements et des réalisations.
L'État a mis sur la table une enveloppe de 400 millions d'euros pour ce dossier, afin de financer toute une série d'aménagements. Que ce soit sur les routes mais aussi sur les rails.

Depuis la loi d’orientation des mobilités de fin décembre 2019, il y a déjà eu des travaux sur la RN88 à Firminy, des réfections sur l'autoroute A7, ou encore des travaux de rénovation sur le viaduc de la Mulatière et à Rive-de-Gier. 

Renforcer l'usage du train et des transports collectifs

Pour le préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes, ce plan d'investissement et d'amélioration des déplacements répond "à des enjeux de transition écologique et de santé publique". L'idée, c'est donc de promouvoir l'intermodalité. Encore faut-il que les différents modes de déplacement soient performants et efficaces.

Des projets sont d'ores et déjà programmés. Parmi eux :

  • Amélioration des liaisons ferroviaires entre Lyon et Saint-Etienne : là, il s'agit de transporter plus de monde, avec une offre de meilleure qualité. Gagner en régularité, augmenter la fréquence des trains, développer des liaisons périurbaines au sein de l'agglomération stéphanoise, faire en sorte que les gares soient de réels pôles d'échanges multimodaux... tout cela, va être étudié.
     
  • Fluidifier le trafic sur la route : plusieurs leviers sont envisagés, en jouant sur la sécurité, la régulation de la vitesse et le covoiturage. Échangeurs, bandes d'arrêt d'urgence, et régulation dynamique des vitesses vont aider à la modernisation d'axes routiers importants et fréquentés, comme les autoroutes A47 et A72, ou encore la RD 342. Comment renforcer l'attractivité des transports en commun ? La question est également à l'étude. Enfin, une voie réservée au covoiturage va être ouverte, le 21 décembre 2020, sur l'A7 (devenue la M7) en remontant vers Lyon.
     

Trouver des alternatives après l'abandon de l'A45

Préfecture, collectivités, parlementaires, autorités organisatrices de transport... Tous se réunissent régulièrement pour faire le point sur ce dossier. La concertation est de mise, après plus de 20 ans de déchirements autour du projet d'autoroute A45.

L'A45 devait relier Brignais à La Fouillouse, mais le projet de liaison entre les deux métropoles de Lyon et de Saint-Etienne, a été officiellement abandonné, le 17 octobre 2018, lors d'une annonce de la ministre des Transports, Elisabeth Borne. Depuis, tout un travail visant à trouver des alternatives a donc été initié par le représentant de l'État.

Le plan d'amélioration des déplacements entre Lyon et Saint-Etienne s'inscrit dans la lignée de cette réfexion multipartite. La préfecture rappelle que "les mesures élaborées dans une approche multimodale globale sont mises en oeuvre de manière cadencée à court, moyen et long terme, afin de répondre aux besoins de déplacements du quotidien des concitoyens". Ces derniers sont d'ailleurs invités à participer à leur manière à la réflexion, par le biais d'enquêtes réalisées par téléphone, mais aussi via un site internet dédié : www.mobilités-saintetienne-lyon.fr

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