Le vendredi 7 août, un grimpeur s'est grièvement blessé à Chaudeyrolles (Haute-Loire) alors qu'il faisait de l'escalade sur un site naturel très fréquenté en été. Ce type d'accident est plutôt rare, et l'escalade n'est pas un sport dangereux à condition de respecter quelques consignes de sécurité.
Mardi 11 août au matin, des jeunes d'un centre de loisirs ponot ont rendez-vous avec un moniteur d'escalade. Pour la plupart, ils n'ont encore jamais grimpé. Première étape : la distribution des baudriers (N.D.L.R : sorte de ceinture qui, reliée à une corde, permet de prévenir la chute) et des casques, puis direction le rocher. Mais avant de grimper quelques consignes de sécurité sont nécessaires : enlever les bijoux, bien serrer les lacets de ses chaussures ou encore réaliser un noeud en forme de huit au bout de la corde afin que tout soit bien sécurisé. A partir du moment où le matériel est adapté et que les pratiquants de l'escalade savent s'en servir, il n'y a...à priori...aucun souci à se faire.
Les professionnels de l'escalade l'assurent : "si on est bien en phase avec le grimpeur et l'assureur, il n'y a pas de problème de sécurité. L'escalade n'est pas une pratique dangereuse" même si le risque existe toujours. Et pour preuve, cet accident survenu le 7 août 2015 à Chaudeyrolles. Sur un site où des centaines de grimpeurs s'entraînent. Une imprudence, semble t-il, de la part d'un sportif chevronné. Le site, bien entretenu, n'est pas en cause selon les pratiquants.
En Haute-Loire, une douzaine de falaises sont équipées pour l'escalade. Les accidents comme celui de Chaudeyrolles sont très rares. Au club français du Puy-en-Velay, où plus de 300 membres pratiquent l'escalade, c'est le premier accident grave depuis 2013.