L'homme interpellé lundi dans le cadre de l'état d'urgence en région lyonnaise devrait être mis en examen pour "détention d'armes et association de malfaiteurs". Un lance-roquettes et tout un arsenal de guerre ont été retrouvés chez lui à Feyzin et dans son entourage familial.
Un homme de 35 ans placé en garde à vue mardi soir à Lyon, à la suite de perquisitions opérées dans le cadre de l'état d'urgence, doit être déféré mercredi devant la justice pour "détention d'armes et association de malfaiteurs".
Cet homme a été interpellé lundi après-midi, quelques heures après la découverte d'un "arsenal de guerre", dont un lance-roquettes, à son domicile et à celui de ses parents à Feyzin, dans la banlieue lyonnaise. Il est suspecté par les autorités "de soutenir la mouvance islamiste radicale", illustrant "des connexions entre le milieu du banditisme et celui du terrorisme". Il doit être déféré mercredi et une information judiciaire doit être ouverte, selon la source judiciaire.
Egalement placée en garde à vue, sa compagne avait été interpellée avec quatre autres personnes, à la suite de perquisitions opérées dans la nuit de dimanche à lundi autour de Lyon comme ailleurs en France. Celle-ci a été remise en liberté mardi comme, avant elle, les quatre autres personnes sans
qu'aucune charge ne soit retenue contre elles.
Dans la nuit de lundi à mardi, les forces de l'ordre ont procédé à 128 nouvelles perquisitions en France, après 168 la nuit précédente dans 19 départements. Selon la préfecture du Rhône, quatre d'entre elles se sont déroulées à Lyon et alentour, à Villefranche-sur-Saône, Vénissieux, Brignais et dans le 5e arrondissement de la ville. Elles n'ont toutefois débouché sur aucune interpellation ni saisie. Mais deux personnes ont été assignées à résidence.
Dans la nuit de lundi à mardi, les forces de l'ordre ont procédé à 128 nouvelles perquisitions en France, après 168 la nuit précédente dans 19 départements. Selon la préfecture du Rhône, quatre d'entre elles se sont déroulées à Lyon et alentour, à Villefranche-sur-Saône, Vénissieux, Brignais et dans le 5e arrondissement de la ville. Elles n'ont toutefois débouché sur aucune interpellation ni saisie. Mais deux personnes ont été assignées à résidence.