En juin dernier, dans une maison abandonnée de Bas-en-Basset en Haute-Loire, 3 adolescents avaient trouvé la mort et un 4e avait été grièvement blessé après avoir manipulé des explosifs. Six mois après les faits, voici venue l'heure des dernières conclusions.
En juin dernier, dans une maison abandonnée de Bas en Basset en Haute-Loire, 3 adolescents avaient trouvé la mort et un 4e avait été grièvement blessé après avoir manipulé des explosifs. Le but dit-on de fabriquer des fumigènes pour jouer à l'airsoft, un jeu de combats militaires où les munitions sont remplacées par les billes en plastique. Six mois après les faits, voici venue l'heure des dernières conclusions.
L'enquête ouverte par le parquet du Puy-en-Velay est toujours conduite en Haute-Loire. Le procureur Jacques Louvier s'attend à recevoir d'ici la fin de la semaine, au plus tard lundi prochain, les dernières précisions. Il en informera d'abord les familles, puis communiquera les conclusions plus largement mi-février.
Les déclarations du jeune Robin, le seul survivant de l'explosion qui a tué ses 3 camarades, indiquant avoir trouvé sur place le mélange chimique explosif, ne seraient pas confirmées par les autres éléments de l'enquête. Mais ce témoignage n'est qu'une partie de ce qui alimente la réflexion des enquêteurs, qui prennent aussi en compte les éléments objectifs collectés. Leur travail consiste notamment à confronter les témoignages et les faits pour éclairer les magistrats sur ce dramatique accident qui avait secoué le village de Bas-en-Basset.