L'incident s'est produit dans la nuit du mardi 12 au mercredi 13 novembre. L'alarme de détection de fumée s'est déclenchée à la centrale nucléaire de Saint-Alban. Immédiatement, une dizaine de camions de pompiers est intervenue.
La centrale de Saint-Alban est dotée de près de 4500 capteurs d'alarme de détection de fumée. La nuit dernière l'un d'eux s'est déclenché au niveau d'une turbo-pompe un peu avant 23 heures. Cela a suffi pour qu'une lourde procédure se mette en branle.
Tout déclenchement entraîne l'intervention des agents EDF et d'une dizaine de camions de pompiers dans les plus brefs délais, avant même d'avoir qualifié l'origine de l'alerte, car la sûreté nucléaire implique le risque zéro. Parfois il s'agit d'un moteur en surchauffe. Les capeurs sont si sensibles qu'ils peuvent se déclencher en cas de simple graisse d'entretien sur un tuyau. Très souvent, les secours viennent pour de fausses alertes. C'était le cas cette fois.
Le service communication de la centrale a précisé dans un communiqué aujourd'hui que "les investigations menées avaient permis de confirmer toute absence de départ de feu". "Cet événement n'a eu aucune conséquence sur la sûreté des installations et l'environnement" a-t-elle ajouté.
Ce type d'intervention "à blanc", il y en a près d'une dizaine par an à la centrale de Saint-Alban. Une information a été transmise à l'Autorité de Sûreté Nucléaire, mais en l'absence de vrai incident il n'y aura pas de déclaration.
D'après le chargé de communication, en 25 ans, la centrale de Saint-Alban n'a jamais connu de graves incidents.