Les députés et sénateurs socialistes de l'Isère ont pris la plume 36 heures après la paralysie totale de l'A48 entre Grenoble et Lyon. Ils dénoncent des dysfonctionnements dans la gestion de cette crise. Une lettre est adressée au patron de l'AREA et une autre au ministre des Transports.
Ce sont sept parlementaires qui prennent la plume: Marie-Noëlle BATTISTEL, Erwann BINET, François BROTTES, Jacques CHIRON, Joëlle HUILLIER, Michel ISSINDOU et Olivier VERAN, ce dernier ayant porté la fronde.
La première lettre est adressé à Philippe NOURRY, PDG d'APRR et Directeur général d'AREA. Les parlementaires lui reprochent des "délais de réaction excessifs, une déviation beaucoup trop tardive des véhicules, un arrêt trop tardif des poids lourds dans un secteur appelé les « terres froides » sensible au gel, un défaut de signalement, une insuffisance d'information, un maintien des barrières de péage retardant l'évacuation." Députés et Sénateurs lui rappellent qu'il a fallu l'intervention du Préfet de l'Isère, ainsi que la mobilisation dans des conditions difficiles des salariés de la société d'autoroute bien sûr, mais aussi des sapeurs pompiers et de la Croix Rouge, pour parvenir à évacuer l'ensemble des véhicules, bloqués pour certains plus de 7 heures."
Document - courrier à Philippe Nourry
Même ton pour la lettre adressée à Frédéric CUVILLIER, ministre chargé des Transports. Les parlementaires pointent les dysfonctionnements constatés sur l'A48 dans une région pourtant "habituée à devoir faire face à ce type de situation en période hivernale".
Document - courrier au ministre