Au lendemain de la nomination des ministres du gouvernement Philippe, les responsables politiques auvergnats réagissent. Nouveau gouvernement, nouvelles personnalités, nouveaux visages...
Le gouvernement Philippe sera-t-il capable d'entraîner une majorité d'électeurs en faveur des candidats de la République En Marche pour les élections législatives ?
La nomination du sénateur du Cantal Jacques Mézard au ministère de l'Agriculture est-elle une bonne chose pour l'Auvergne ? La composition du gouvernement Philippe fait réagir le monde politique en Auvergne.
Mercredi soir, juste après la nomination de Jacques Mézard au poste de Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, déjà, la ligne téléphonique était établie entre l’élu cantalien et le Président du département du Puy-de-Dôme. Les deux hommes se connaissent de longue date, et selon Jean-Yves Goutebelle, le nouveau gouvernement colle aux promesses de campagne...
« On est dans une continuité complète avec des personnalités connues, je pense à Nicolas Hulot mais à d’autres, et tout ceci se traduira je pense par un impact très positif sur les candidats d’En Marche aux législatives parce que c’est la concrétisation dans la composition du gouvernement des engagements du Président de la République » explique le Président du Conseil départemental du Puy-de-Dôme.
Le maire socialiste de Clermont Ferrand reconnaît la cohérence du gouvernement dans sa forme mais s'interroge sur son efficacité dans le temps...
« Son centre de gravité est au centre, centre gauche avec une social-démocratie, centre droit avec des libéraux humanistes et puis les centristes du MoDem. Il est centriste, donc, ça veut dire que la gauche et la droite ça existe toujours. Et la deuxième chose c’est qu’il est composé sur le papier d’experts, de personnalités de la société civile qui, il faut le reconnaître, sont des gens de compétence. La question est : est-ce qu’un expert de son secteur fait un bon ministre ? » s’interroge Olivier Bianchi, maire PS de Clermont-Ferrand.
Mercredi 17 mai, Jacques Mézard, 69 ans l'un des doyens du gouvernement Philippe prenait ses fonctions au ministère de l'Agriculture... Selon ses alliés... et ses opposants, avoir un Cantalien à Paris est un atout indéniable pour le département...
« Il n’oubliera pas le Cantal malgré l’énorme lourdeur de sa fonction. Je pense qu’il est toujours bon d’avoir au gouvernement un représentant du territoire du Cantal pour défendre nos dossiers » affirme le député socialiste sortant, Alain Calmette.
Lors de son meeting clermontois, le futur Président de la République avait développé son programme sur l'agriculture, un programme qui, dit-on, porte la patte de Jacques Mézard...
