A trois journées de la fin de la saison le GF 38 peut toujours espérer monter d'une division et accéder enfin en National. Ce serait un premier pas pour ce club qui rêve de retrouver au plus vite une partie de sa gloire passée.
Samedi dernier, les joueurs d'Olivier Saragaglia sont allés chercher une victoire importante (3-1) à l'extérieur sur le terrain de l'US Le Pontet. Une victoire synonyme d'espoir pour les Grenoblois car avec ce succès, le GF38 reste en course pour la montée en National mais compte toujours trois longueurs de retard sur l’AS Béziers, vainqueur dans la douleur du Hyères FC (2-1).
Avec un début de saison tonitruant (13 victoires en 14 matchs joués), Grenoble avait pratiquement les deux pieds en CFA. Après ce début de championnat réussi par les hommes d'Olivier Saragaglia, on se disait que cette fois c'était la bonne mais l'hiver est passé par là.
"Chaque club connaît sa crise, on a connu une mauvaise passe après le mois de janvier" reconnaît Aziz Tafer. Le milieu de terrain comme l'ensemble du groupe assume sa part de responsabilité quand à la position actuelle du GF38 et les résultats en demi-teinte de ces dernières semaines mais continue à croire à la remontée. "Malheureusement on s'est mis dans cette situation tout seul mais maintenant on va essayer de rectifier le tir."
Le mois de janvier correspond à la période de gloire retrouvée avec cette victoire de prestige en coupe de France face à l'Olympique de Marseille le 5 janvier dernier. Ce soir là, comme en championnat, à domicile, le GF 38 se montre intraitable, mais loin de son stade des Alpes et son terrain façon L1, ce n'est plus la même histoire. "C'est là où on a été un peu mois performant, à l'extérieur donc on a perdu des points, on n'a pas fait ce qu'il fallait à l'extérieur donc c'est pour cela qu'on se retrouve dans cette situation-là" constate Pinto Borges.
"C'est pas sortir de CFA qui est difficile, c'est sortir de cette poule", reconnaît Olivier Saragaglia. "On aurait du sortir de la CFA la première année." Grenoble a fait le tour du CFA, et aujourd'hui ses ambitions sont ailleurs, mais il faut déjà grimper d'un étage, monter en Nationale si l'on veut espérer un jour à nouveau gagner les sommets.
Reportage de Frédéric Lefrançois, Grégory Lespinasse, Jean-Pierre Ardito et Azedine Kebabti