A Grenoble, le sauvetage de la société Marèse en bonne voie

Le fabricant grenoblois de vêtements pour enfants devrait connaître un "beau sauvetage" rapidement, selon l'avocat du comité d'entreprise. Marèse avait été placé en redressement judiciaire en janvier,

Maître Jean-Luc Médina s'est dit "très satisfait" par l'audience qui s'est tenue jeudi 27 juin devant le tribunal de commerce de Grenoble. Deux offres de reprise ont été examinées, dont l'une émanant du groupe de vêtements pour bébés Aubert.

Deux offres de reprise 

"Aubert prévoit de reprendre 99 salariés sur 129 en France. C'est un groupe qui a une grande solidité financière et qui dispose de beaucoup de fonds propres", vante l'avocat du comité d'entreprise.  Aubert prévoierait d'investir près de 10 millions d'euros dans Marèse dans les 3 à 5 ans et de revenir à la marque Marèse, délaissée il y quelques années pour le nom Ooxoo.

Une seconde offre de reprise a été déposée par la société Trendy Capital, qui prévoit de reprendre 109 emplois sur 129 et d'investir 2 millions d'euros dans les trois prochaines années, selon la même source. "C'est une offre plus alléchante en termes d'emplois mais la solidité financière de cette société est moins bonne que le groupe Aubert", précise Jean-Luc Médina. Le tribunal de commerce de Grenoble rendra sa décision le 4 juillet à 14H30.

Créée en 1943, l'entreprise familiale Marèse SAS avait délocalisé en 2002 sa production en Asie et en Afrique du Nord, entraînant le licenciement d'une quarantaine de personnes. Basée à Grenoble, elle emploie aujourd'hui quelque 130 personnes, dont 80 dans ses différentes boutiques et 50 au siège de la société. En 2004, Marèse a rebaptisé une partie de sa ligne de vêtements sous le nom Ooxoo.
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