Selon une étude de l’INSEE, la Haute-Loire connaît depuis le 1er septembre une hausse record du nombre de décès par rapport à 2019 : + 42 %. Tous ces décès ne sont pourtant pas à imputer à l’épidémie de COVID 19.
 

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Vendredi 20 novembre, l’INSEE Auvergne-Rhône-Alpes (Institut national de la statistique et des études économiques) a publié des données concernant la mortalité dans la région. Il apparaît qu’en Haute-Loire, la mortalité a augmenté de 42 % depuis le 1er septembre 2020, par rapport à la même période en 2019. La Haute-Loire, la Loire et la Savoie deviennent même les trois départements français les plus touchés. A contrario, le Cantal reste le seul département de la région à enregistrer une baisse de la mortalité (- 4 %). Ainsi, en Haute-Loire, entre le 1er septembre et le 9 novembre, on a enregistré 563 décès en 2020 contre 397 en 2019 et 370 en 2018, d’après l’INSEE. L’institut précise : « Ces nombres sont toutefois encore provisoires et seront révisés à la hausse prochainement. L’ensemble des statistiques présentées ici portent sur les décès enregistrés au lieu de décès (et non au domicile de la personne décédée) ». Tous ces décès ne doivent toutefois pas être imputés au COVID 19, ceux liés à d'autres causes ayant également pu évoluer. D’après Santé Publique France, en date du 21 novembre, 79 décès pour COVID 19 ont été enregistrés depuis le 1er mars 2020 dans les hôpitaux de Haute-Loire.

Une première vague différente

 Si le département enregistrait un recul de 8% des décès au printemps dernier par rapport à 2019, la deuxième vague de COVID 19 a semble-t-il eu davantage de conséquences démographiques. La Haute-Loire était à l’époque le département le moins touché en Auvergne Rhône-Alpes. En Auvergne-Rhône-Alpes, cette hausse du nombre de décès représente une progression de 28 % par rapport à 2019 et de 30 % par rapport à 2018. Ces évolutions sont plus fortes que celles enregistrées au niveau national où la hausse est de 12 % par rapport à 2019 et de 14 % par rapport à 2018. 

Des donnés régionales

Dans  un communiqué, l’INSEE précise : « Dans la région, les hommes (+ 30 %) semblent légèrement plus exposés à la surmortalité que les femmes (+ 25 %). Comme au niveau national, la moitié des décès sont enregistrés à l’hôpital. Dans la région, 22 % des personnes décèdent à leur domicile. Par rapport à la même période de 2019, la surmortalité depuis le 1 er septembre est particulièrement forte au domicile des personnes (+ 41 %), et plus encore dans les établissements de personnes âgées (+ 53 %). La surmortalité touche donc surtout les classes d’âge au-delà de 65 ans, Elle se chiffre à près de 4 000 décès supplémentaires. De plus, la surmortalité augmente avec l’âge des personnes. Elle est ainsi deux fois plus forte pour la tranche d’âge des 85 ans et plus que pour celle des 65 – 74 ans. Pour les plus jeunes, la mortalité est en retrait de 22 % entre 2019 et 2020 sur la période observée ». 
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