Si aujourd'hui la Haute-Loire reste encore peu concernée par les attaques, les zones d'installation du loup s'étendent dans le sud du département et inquiètent les éleveurs.
Sortir ses brebis dans les pâturages. Aurélien Tessier le fait de moins en moins. Et cela, par peur d'une nouvelle attaque. Filets électrifiés, chiens de troupeau, gardiennage : l'éleveur a tout essayé pour protéger ses troupeaux.
« Vu l'augmentation de la prédation, ce serait bien de pouvoir abattre plus de loups. On a l’impression que les gens tiennent plus aux loups qu’aux éleveurs », explique Aurélien Tessier.
Des meutes de loups commencent à s'installer à proximité du département. Une situation qui inquiète les éleveurs.
Plus de 110 000 euros d'aides sont apportés aux éleveurs situés dans des zones à risque en haute Loire en 2016. Pourtant le nombre d'attaques continue d'augmenter au niveau national. D'autres solutions sont envisagées.
« On a déjà développé un certain nombre de choses, mais rien n’exclut que la législation évolue. Je sais que la Ministre a demandé à ce que le loup soit retiré de la liste des animaux protégé par la convention de Bern », précise Hubert Goglins, président de la Direction départementale des territoires (43).
La fédération des éleveurs ovins va profiter du Salon de l'Agriculture pour alerter les politiques sur le fléau.